Tu aimes ce silence grossi par le gel
Du trafic des bourgs fous par leurs bruits insensés ;
Tu aimes écouter les augures du ciel,
Invoquer ses grâces, voguer dans tes pensées,
Cueillir l’étoile filante dans sa course,
Dans la fluorescence de la lune rousse
Par l’immense éther mille fois constellé,
L’adirer, la baiser tendrement sans trembler,
La mettre dans ton cœur, en garder les éclats
Comme habit de charme qui t’offre réjouissance
Et parfums enivrants du lys et des lilas,
Epanouis dans les champs, dans leur magnificence.