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le roman Margueritte centre universitaire Naama, A.Bencherif

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

          L’œuvre Marguerite est monumentale. Elle s’inscrit dans le genre du roman historique.       Ce genre d’écriture est particulièrement prisé par des auteurs classiques et contemporains. C’est le cas de Walter Scott, Victor Hugo, Léon Tolstoi, Jean Giraudoux etc. il est certain que leur motivation s’illustre dans la fascination de l’histoire, mais aussi pour vulgariser au lecteur ordinaire les œuvres statiques des historiens, je dirai même froides, qui ne touchent pas l’humanisme de ce même lecteur dont il provoque l’émoi et en tire une conclusion. Cette implication du romancier pour restituer le passé ou glorieux ou fatal, ou merveilleux ou dramatique, est une source conflictuelle avec l’historien lui-même qui croit à tort que son domaine est empiété.  En effet, elle nous fait revivre ce passé et nous transpose dans son quotidien. De là, le lecteur y trouve des ressemblances, des vraisemblances et s’identifie aux personnages, tantôt admirés, tantôt haïs. Il y a un mélange de fiction et d’information documentaire, c’est un récit vivant. La véracité historique est en général présente pour l’essentiel, jamais tronquée ou dénaturée.

 

    I. Contexte historique

       L’agression  française contre la Régence d’Alger le 14 juin 1830 est l’aboutissement logique d’un projet d’annexion en 1808 par l’empereur Napoléon 1er pour lequel un minutieux travail de renseignements a été accompli par le capitaine Boutin de la marine française, la même année entre les mois de mai et juillet, soit 54 jours. Néanmoins l’empereur ne put le concrétiser pour des politiques internes, d’une part, et d’autre part, la puissance navale d’Alger était hautement dissuasive. La Flotte de la Régence, qui avait la haute main sur la méditerranée, devait être détruite, sinon affaiblie par les autres puissances maritimes de l’époque, qui étaient l’Angleterre, la France, les états unis d’Amérique. La confrontation commença d’abord avec ces derniers, entre 1808-1812, dont l’issue ne fut pas heureuse pour la Régence, dont une grande partie de la flotte fut détruite. Une agression commune anglo-française fut menée en 1816 ; puis en 1827, la marine française acheva de détruire l’essentiel de la Flotte qui représentait un péril. Donc Alger, privé de sa flotte de guerre maritime, devenait aisément prenable par la mer le 14 juin 1830, sous le corps expéditionnaire du maréchal De Bourmont, fort de plus de 36.000 hommes et de bâtiments de guerre impressionnants. Le Dey Houcine capitula au bout de vingt jours de combat et fut exilé en Turquie.

           a.  Résistance populaire armée.

Commença aussitôt la résistance populaire spontanée et sans encadrement dans les environs d’Alger. Deux ans plus tard, elle s’organisa autour de la figure emblématique de l’émir Abdelkader. Ce héros se révéla chef de guerre et organisateur de l’état moderne algérien pendant quinze années. Dans cette période, il structura les résistants en armée classique avec sa hiérarchie, sa logistique, ses objectifs. Il dota le territoire en administration civile, battit la nouvelle monnaie, construisit une fabrique d’armes. Il put libérer le pays dans ses deux tiers, dont l’indépendance fut reconnue par la France. Ce traité fut violé par cette dernière, et la guerre reprit quelques mois plus tard. La résistance continua avec de nouveaux leaders dont une jeune femme soufie, patronne de la confrérie Rahmaniya dans la Kabylie, Lalla Fadma Nsoumer. Elle mourut en 1855, au bagne, à l’âge de 27 ans. La résistance eut son glas pendant la grande guerre de 1871 sous le commandement d’ElMokrani, après un édit (fatwa) du cheikh Hadda, maitre de la confrérie Rahmaniya.  

           b. Contexte sociopolitique : La colonie 

      La France fit de l’Algérie une colonie rattachée à la métropole et la dota d’une structure administrative territoriale, soit un gouvernorat subdivisé en trois départements dont chacun était structuré en communes de plein exercice et de communes-mixtes. Le régime d’administration était militaire, jusqu’en 1871, année de l’avènement du régime civil, soit de la démocratisation des institutions. Néanmoins, cette démocratie était une forme d’apartheid, car elle concernait la minorité de la population d’origine européenne. On appela aisément cette avancée démocratique, comme étant le gouvernement des maires, auxquels étaient  inféodés dans les faits les trois préfets et le gouverneur général.

           Dès les premières années de la conquête, le maréchal Bugeaud avait ébauché la politique d’implantation de l’élément européen. Il ramena des Français qui s’établirent en pleine guerre, puis il leur ramena des épouses françaises. Il découvrit vite que ceux-ci ne pouvaient s’accommoder aux nouvelles conditions. Alors, il déclara à la chambre des parlementaires qu’il était nécessaire à la France d’établir aux côtés de ce peuple non soumis, brave et laborieux, des peuples européens les plus vigoureux qui soient en Europe. C’est ainsi que la porte fut ouverte aux Espagnols, Italiens et Maltais de constituer ce peuplement de colons.

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