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Lectures sur l'émir Abdelkader num1, Ahmed Bencherif
Emission Radio Tlemcen
Lectures sur l’émir Abdelkader
2ème numéro : l’émergence d’Abdelkader
Mardi 10 janvier 2023
$$$$$$$$$
Editée par l’écrivain Ahmed Bencherif
Animateur radio : Mme Ouahiba
$$$
Capitaine Jean Pichon,
du 2ème tirailleur Algérien (1855-1929) suite
SSSS
Léon Plée historien
II Débuts politiques et militaires
Capitaine Jules Pichon
Abdelkader , sa jeunesse son rôle politique et religieux
La puissance d’Abdelkader est précaire. Il est nommé par trois tribus seulement, sans argent, ( il possédait 3 boudjous 3,50francs attachée à un pan de son burnous. Il allait faire face aux dépenses d’un gouvernement régulier et à triompher de la résistance des chefs rivaux qui se disputaient la province d’Oran.
L’auteur se pose la question et tente d’y répondre dans son ouvrage :
« Comment parvint-il à surmonter tous les obstacles et à pouvoir soutenir une guerre presque continuelle pendant quinze ans contre une grande puissance qu’il força à certain !moment de porter son armée d’Afrique au chiffre à peine croyable à 106.000 hommes ? »
Il avait compris qu’il devait prêcher un discours religieux , d’ailleurs le seul qui put exister à cette époque de gestation du nationalisme algérien. Disons cependant que le patriotisme est formellement reconnu dans le dogme de l’islam. Le musulman doit défendre, sa famille, ses biens, son honneur, sa patrie contre l’envahisseur qui était pour la circonstance le christianisme. Il s’appuie aussi sur les confréries maraboutiques dont les cheikhs étaient de tout temps à l’avant-garde de la lutte contre l’oppression ou contre les chrétiens. Il insiste aussi sur l’impuissance des envahisseurs en se refermant derrière les murs d’Oran.
Cependant, la province d’Oran est divisée en zones de commandement, chacune aux ordres d’un chef jaloux de son autorité :
- A l’Ouest, Ben Nouna commande Tlemcen , avec le titre de khalifa du sultan du Maroc.
- Le Nord et le voisinage d’Oran obéissent à Moustapha Ben Smlail et son neveu El Mézari, anciens chefs du Makhzen turcs .
- A l’est et sur le territoire qui avoisine le Chélif gouverne si El Aribi.
- Au Sud c’est la grande tribu des Angads avec son cheikh El Ghomeyri.
- Enfin Mascara s’est érigée une sorte de république et se gouverne au moyen d’une djemaa conseil de notable.
Toutefois, cette ville ne tarda pas à reconnaitre le sultan Abdelkder qui proclama le djihad dans la mosquée du haut du minbar. Son prêche est habile ; il fustige les impies qui ont souillé la terre d’Islam et montre clairement leur impuissance à dominer la province. Mais pour atteindre cet objectif, il faut arrêter les luttes intestines. La cause sacrée doit primer sur toute autre chose. Il déclare entre autre :
« si j’ai accepté le pouvoir c’est pour avoir le droit de marcher le premier et de vous conduire dans les combats de Dieu. J’y suis prêt ; mais je suis aussi prêt à me ranger sous la loi de tout autre chef que vous jugeriez plus apte et plus digne que moi de vous commander pourvu qu’il s’engage à prendre en mains la cause de notre foi. ».
En se réclamant du djihad, Abdelkader prend le pas sur les compétiteurs et mettait de son côté les partis religieux marabouts confréries qui couvrent l’Algérie et le Maroc..
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Lectures sur l’émir Abdelkader
2ème numéro : l’émergence d’Abdelkader
Mardi 10 janvier 2023
$$$$$$$$$
Editée par l’écrivain Ahmed Bencherif
Animateur radio : Mme Ouahiba
$$$
Capitaine Jean Pichon,
du 2ème tirailleur Algérien (1855-1929) suite
SSSS
Léon Plée historien
II Débuts politiques et militaires
Capitaine Jules Pichon
Abdelkader , sa jeunesse son rôle politique et religieux
La puissance d’Abdelkader est précaire. Il est nommé par trois tribus seulement, sans argent, ( il possédait 3 boudjous 3,50francs attachée à un pan de son burnous. Il allait faire face aux dépenses d’un gouvernement régulier et à triompher de la résistance des chefs rivaux qui se disputaient la province d’Oran.
L’auteur se pose la question et tente d’y répondre dans son ouvrage :
« Comment parvint-il à surmonter tous les obstacles et à pouvoir soutenir une guerre presque continuelle pendant quinze ans contre une grande puissance qu’il força à certain !moment de porter son armée d’Afrique au chiffre à peine croyable à 106.000 hommes ? »
Il avait compris qu’il devait prêcher un discours religieux , d’ailleurs le seul qui put exister à cette époque de gestation du nationalisme algérien. Disons cependant que le patriotisme est formellement reconnu dans le dogme de l’islam. Le musulman doit défendre, sa famille, ses biens, son honneur, sa patrie contre l’envahisseur qui était pour la circonstance le christianisme. Il s’appuie aussi sur les confréries maraboutiques dont les cheikhs étaient de tout temps à l’avant-garde de la lutte contre l’oppression ou contre les chrétiens. Il insiste aussi sur l’impuissance des envahisseurs en se refermant derrière les murs d’Oran.
Cependant, la province d’Oran est divisée en zones de commandement, chacune aux ordres d’un chef jaloux de son autorité :
- A l’Ouest, Ben Nouna commande Tlemcen , avec le titre de khalifa du sultan du Maroc.
- Le Nord et le voisinage d’Oran obéissent à Moustapha Ben Smlail et son neveu El Mézari, anciens chefs du Makhzen turcs .
- A l’est et sur le territoire qui avoisine le Chélif gouverne si El Aribi.
- Au Sud c’est la grande tribu des Angads avec son cheikh El Ghomeyri.
- Enfin Mascara s’est érigée une sorte de république et se gouverne au moyen d’une djemaa conseil de notable.
Toutefois, cette ville ne tarda pas à reconnaitre le sultan Abdelkder qui proclama le djihad dans la mosquée du haut du minbar. Son prêche est habile ; il fustige les impies qui ont souillé la terre d’Islam et montre clairement leur impuissance à dominer la province. Mais pour atteindre cet objectif, il faut arrêter les luttes intestines. La cause sacrée doit primer sur toute autre chose. Il déclare entre autre :
« si j’ai accepté le pouvoir c’est pour avoir le droit de marcher le premier et de vous conduire dans les combats de Dieu. J’y suis prêt ; mais je suis aussi prêt à me ranger sous la loi de tout autre chef que vous jugeriez plus apte et plus digne que moi de vous commander pourvu qu’il s’engage à prendre en mains la cause de notre foi. ».
En se réclamant du djihad, Abdelkader prend le pas sur les compétiteurs et mettait de son côté les partis religieux marabouts confréries qui couvrent l’Algérie et le Maroc..
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Lectures sur l’émir Abdelkader
2ème numéro : l’émergence d’Abdelkader
Mardi 10 janvier 2023
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Editée par l’écrivain Ahmed Bencherif
Animateur radio : Mme Ouahiba
$$$
Capitaine Jean Pichon,
du 2ème tirailleur Algérien (1855-1929) suite
SSSS
Léon Plée historien
II Débuts politiques et militaires
Capitaine Jules Pichon
Abdelkader , sa jeunesse son rôle politique et religieux
La puissance d’Abdelkader est précaire. Il est nommé par trois tribus seulement, sans argent, ( il possédait 3 boudjous 3,50francs attachée à un pan de son burnous. Il allait faire face aux dépenses d’un gouvernement régulier et à triompher de la résistance des chefs rivaux qui se disputaient la province d’Oran.
L’auteur se pose la question et tente d’y répondre dans son ouvrage :
« Comment parvint-il à surmonter tous les obstacles et à pouvoir soutenir une guerre presque continuelle pendant quinze ans contre une grande puissance qu’il força à certain !moment de porter son armée d’Afrique au chiffre à peine croyable à 106.000 hommes ? »
Il avait compris qu’il devait prêcher un discours religieux , d’ailleurs le seul qui put exister à cette époque de gestation du nationalisme algérien. Disons cependant que le patriotisme est formellement reconnu dans le dogme de l’islam. Le musulman doit défendre, sa famille, ses biens, son honneur, sa patrie contre l’envahisseur qui était pour la circonstance le christianisme. Il s’appuie aussi sur les confréries maraboutiques dont les cheikhs étaient de tout temps à l’avant-garde de la lutte contre l’oppression ou contre les chrétiens. Il insiste aussi sur l’impuissance des envahisseurs en se refermant derrière les murs d’Oran.
Cependant, la province d’Oran est divisée en zones de commandement, chacune aux ordres d’un chef jaloux de son autorité :
- A l’Ouest, Ben Nouna commande Tlemcen , avec le titre de khalifa du sultan du Maroc.
- Le Nord et le voisinage d’Oran obéissent à Moustapha Ben Smlail et son neveu El Mézari, anciens chefs du Makhzen turcs .
- A l’est et sur le territoire qui avoisine le Chélif gouverne si El Aribi.
- Au Sud c’est la grande tribu des Angads avec son cheikh El Ghomeyri.
- Enfin Mascara s’est érigée une sorte de république et se gouverne au moyen d’une djemaa conseil de notable.
Toutefois, cette ville ne tarda pas à reconnaitre le sultan Abdelkder qui proclama le djihad dans la mosquée du haut du minbar. Son prêche est habile ; il fustige les impies qui ont souillé la terre d’Islam et montre clairement leur impuissance à dominer la province. Mais pour atteindre cet objectif, il faut arrêter les luttes intestines. La cause sacrée doit primer sur toute autre chose. Il déclare entre autre :
« si j’ai accepté le pouvoir c’est pour avoir le droit de marcher le premier et de vous conduire dans les combats de Dieu. J’y suis prêt ; mais je suis aussi prêt à me ranger sous la loi de tout autre chef que vous jugeriez plus apte et plus digne que moi de vous commander pourvu qu’il s’engage à prendre en mains la cause de notre foi. ».
En se réclamant du djihad, Abdelkader prend le pas sur les compétiteurs et mettait de son côté les partis religieux marabouts confréries qui couvrent l’Algérie et le Maroc..
Emission Radio Tlemcen
Lectures sur l’émir Abdelkader
2ème numéro : l’émergence d’Abdelkader
Mardi 10 janvier 2023
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Capitaine Jean Pichon,
du 2ème tirailleur Algérien (1855-1929) suite
SSSS
Léon Plée historien
II Débuts politiques et militaires
Capitaine Jules Pichon
Abdelkader , sa jeunesse son rôle politique et religieux
La puissance d’Abdelkader est précaire. Il est nommé par trois tribus seulement, sans argent, ( il possédait 3 boudjous 3,50francs attachée à un pan de son burnous. Il allait faire face aux dépenses d’un gouvernement régulier et à triompher de la résistance des chefs rivaux qui se disputaient la province d’Oran.
L’auteur se pose la question et tente d’y répondre dans son ouvrage :
« Comment parvint-il à surmonter tous les obstacles et à pouvoir soutenir une guerre presque continuelle pendant quinze ans contre une grande puissance qu’il força à certain !moment de porter son armée d’Afrique au chiffre à peine croyable à 106.000 hommes ? »
Il avait compris qu’il devait prêcher un discours religieux , d’ailleurs le seul qui put exister à cette époque de gestation du nationalisme algérien. Disons cependant que le patriotisme est formellement reconnu dans le dogme de l’islam. Le musulman doit défendre, sa famille, ses biens, son honneur, sa patrie contre l’envahisseur qui était pour la circonstance le christianisme. Il s’appuie aussi sur les confréries maraboutiques dont les cheikhs étaient de tout temps à l’avant-garde de la lutte contre l’oppression ou contre les chrétiens. Il insiste aussi sur l’impuissance des envahisseurs en se refermant derrière les murs d’Oran.
Cependant, la province d’Oran est divisée en zones de commandement, chacune aux ordres d’un chef jaloux de son autorité :
- A l’Ouest, Ben Nouna commande Tlemcen , avec le titre de khalifa du sultan du Maroc.
- Le Nord et le voisinage d’Oran obéissent à Moustapha Ben Smlail et son neveu El Mézari, anciens chefs du Makhzen turcs .
- A l’est et sur le territoire qui avoisine le Chélif gouverne si El Aribi.
- Au Sud c’est la grande tribu des Angads avec son cheikh El Ghomeyri.
- Enfin Mascara s’est érigée une sorte de république et se gouverne au moyen d’une djemaa conseil de notable.
Toutefois, cette ville ne tarda pas à reconnaitre le sultan Abdelkder qui proclama le djihad dans la mosquée du haut du minbar. Son prêche est habile ; il fustige les impies qui ont souillé la terre d’Islam et montre clairement leur impuissance à dominer la province. Mais pour atteindre cet objectif, il faut arrêter les luttes intestines. La cause sacrée doit primer sur toute autre chose. Il déclare entre autre :
« si j’ai accepté le pouvoir c’est pour avoir le droit de marcher le premier et de vous conduire dans les combats de Dieu. J’y suis prêt ; mais je suis aussi prêt à me ranger sous la loi de tout autre chef que vous jugeriez plus apte et plus digne que moi de vous commander pourvu qu’il s’engage à prendre en mains la cause de notre foi. ».
En se réclamant du djihad, Abdelkader prend le pas sur les compétiteurs et mettait de son côté les partis religieux marabouts confréries qui couvrent l’Algérie et le Maroc..
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2ème numéro : l’émergence d’Abdelkader
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Capitaine Jean Pichon,
du 2ème tirailleur Algérien (1855-1929) suite
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II Débuts politiques et militaires
Capitaine Jules Pichon
Abdelkader , sa jeunesse son rôle politique et religieux
La puissance d’Abdelkader est précaire. Il est nommé par trois tribus seulement, sans argent, ( il possédait 3 boudjous 3,50francs attachée à un pan de son burnous. Il allait faire face aux dépenses d’un gouvernement régulier et à triompher de la résistance des chefs rivaux qui se disputaient la province d’Oran.
L’auteur se pose la question et tente d’y répondre dans son ouvrage :
« Comment parvint-il à surmonter tous les obstacles et à pouvoir soutenir une guerre presque continuelle pendant quinze ans contre une grande puissance qu’il força à certain !moment de porter son armée d’Afrique au chiffre à peine croyable à 106.000 hommes ? »
Il avait compris qu’il devait prêcher un discours religieux , d’ailleurs le seul qui put exister à cette époque de gestation du nationalisme algérien. Disons cependant que le patriotisme est formellement reconnu dans le dogme de l’islam. Le musulman doit défendre, sa famille, ses biens, son honneur, sa patrie contre l’envahisseur qui était pour la circonstance le christianisme. Il s’appuie aussi sur les confréries maraboutiques dont les cheikhs étaient de tout temps à l’avant-garde de la lutte contre l’oppression ou contre les chrétiens. Il insiste aussi sur l’impuissance des envahisseurs en se refermant derrière les murs d’Oran.
Cependant, la province d’Oran est divisée en zones de commandement, chacune aux ordres d’un chef jaloux de son autorité :
- A l’Ouest, Ben Nouna commande Tlemcen , avec le titre de khalifa du sultan du Maroc.
- Le Nord et le voisinage d’Oran obéissent à Moustapha Ben Smlail et son neveu El Mézari, anciens chefs du Makhzen turcs .
- A l’est et sur le territoire qui avoisine le Chélif gouverne si El Aribi.
- Au Sud c’est la grande tribu des Angads avec son cheikh El Ghomeyri.
- Enfin Mascara s’est érigée une sorte de république et se gouverne au moyen d’une djemaa conseil de notable.
Toutefois, cette ville ne tarda pas à reconnaitre le sultan Abdelkder qui proclama le djihad dans la mosquée du haut du minbar. Son prêche est habile ; il fustige les impies qui ont souillé la terre d’Islam et montre clairement leur impuissance à dominer la province. Mais pour atteindre cet objectif, il faut arrêter les luttes intestines. La cause sacrée doit primer sur toute autre chose. Il déclare entre autre :
« si j’ai accepté le pouvoir c’est pour avoir le droit de marcher le premier et de vous conduire dans les combats de Dieu. J’y suis prêt ; mais je suis aussi prêt à me ranger sous la loi de tout autre chef que vous jugeriez plus apte et plus digne que moi de vous commander pourvu qu’il s’engage à prendre en mains la cause de notre foi. ».
En se réclamant du djihad, Abdelkader prend le pas sur les compétiteurs et mettait de son côté les partis religieux marabouts confréries qui couvrent l’Algérie et le Maroc..
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