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Mr le Président de la République Abdelmajid Tebboune; A. Bencherif
République Algérienne Démocratique Populaire
Ahmed Bencherif
Ecrivain conférencier
Président du Colloque
International Isabelle Eberhardt
A
Monsieur le Président de la République Abdelmajid Tebboune
Direction du Cabinet
El Mouradia Alger
Mémorandum / Isabelle Eberhardt
Il était logique et naturel de m’intéresser tôt à une Ecrivaine qui avait abandonné les douceurs du climat, le luxe et toutes les commodités de la vie dans son pays natal, la Suisse, la religion de ses aïeux, les titres de noblesse de la Russie tsariste pour venir au début du vingtième siècle en Algérie, subir les rigueurs du climat, connaitre la misère, côtoyer les maladies épidémiques, se travestir en homme, tenue en suspicion par les colons et les autorités coloniales, vivre parmi le peuple algérien, dit indigène, dont elle plaidait la misère, l’ignorance, les oppressions du colonisateur français. Elle avait abandonné tant de choses qui sont de nos jours tant convoitées par les pays en voie de développement. Et quelles en étaient ses raisons ? Elle avait déjà aimé dans son jeune âge l’Algérie, elle avait appris la langue arabe et la religion musulmane en correspondant avec Abou Nadhara, un exégète islamique égyptien qui vivait à Paris. Elle avait suivi sa mère Nathalie de Moeder qui était convertie à l’islam et vivait à Annaba où elle est enterrée dans le cimetière musulman de Zaghouwana de cette même ville.
Il était aussi logique et naturel que je m’intéressais tôt à une écrivaine noyée dans les crues violentes et gigantesques de l’oued Breij à Ainsefra le 21 octobre 1904, à l’âge de vingt-sept ans seulement et pour laquelle mon grand-père, si Mostefa, avait officié la prière du mort au cimetière musulman de sidi Boudgemaa. Qui était ce personnage ? Il était lui aussi un exégète, recteur de la zaouïa taybiya, imam de la mosquée antique de la ville. Donc c’était un soufi qui prônait la tolérance entre les religions, entre les ethnies. Cela n’empêchait pas la société de vivre dans un mode conservateur et humaniste, la main tendue au prochain. A la mort d’Isabelle Eberhardt, le général Lyautey, chef de la subdivision militaire d’Ainsefra, avait voulu enterré cette dernière dans le cimetière chrétien. Néanmoins, le recteur si Mostefa et des notables allèrent lui rappeler que cette femme était de confession musulmane et qu’à ce titre, elle devait être enterrée ,dans le cimetière musulman. Le général Lyautey qui avait beaucoup d’estime pour cette écrivaine à la plume engagée s’inclina et demanda à ses plaignants de créer un cimetière à sidi Boudfgemaa, au sommet des dunes, sur la rive nord de l’oued et de l’y ensevelir, d’autant que le cimetière du ksar ne disposait pas assez de carrés pour d’autres enterrements. C’est ce qui a été réalisé et Isabelle était le premier mort à y être enterré.
Toutes ces raisons m’avaient amené à aller sur les pas d’Isabelle Eberhardt pour lui rendre hommage et honorer sa mémoire et l’accepter à titre posthume parmi nous, comme l’avaient fait nos aïeux. Nous étions, des amis et moi-même, conscients de notre devoir d’abord humain, envers cette femme dont les restes sacrés reposaient parmi nous et qui n’avait ni parents, ni proches pour venir la bénir sur sa tombe. Cependant, nous étions loin d’imaginer que nous allions soulever la colère de l’Etat par la voie du parti unique en 1983, date où nous voulions organiser une rencontre littéraire autour de ses œuvres et lui rendre un ultime message. La réponse du Commissariat national du Parti était un refus catégorique, en alléguant que cette écrivaine était une espionne, ce qui était une aberration, puisque ces messieurs étaient les moins cultivés en culture générale et avaient opposé leur véto sur la base d’une rumeur qui trainait du vivant d’Isabelle Eberhardt. Or cette rumeur avait été diffusée par les colons qui la haïssaient et ne se lassaient pas d’interpeller les autorités coloniales pour l’expulser, en avançant qu’elle était espionne pour le compte de la Russie tsariste aux dépens de l’Etat français. Elle fut en effet expulsée en France et là son aimé, un Slimane Henni, ancien spahis, l’avait rejointe et l’avait épousée. Leur communion avait été officiée à la mairie de Marseille. Puisque son mari avait la nationalité française et de ce fait elle y avait accédé également ce qui lui avait permis de retourner en Algérie.
Ma vie professionnelle m’avait longtemps éloigné de ce projet citoyen de ma ville natale Ainsefra. Cependant, mon statut d’écrivain m’ouvrit grandes les portes pour activer sur le plan culturel, historique, littéraire dans les années deux-mille-dix et en 2015, je créais le bureau de wilaya des écrivains algériens dont je suis toujours président. Cette mission nouvelle me permit d’entreprendre le projet qui tient au cœur des citoyens cultivés d’Ainsefra ou tout simplement des gens lambda amoureux d’isabelle Eberhardt. En effet, il m’avait fallu trois années de lutte harassante pour convaincre les autorités gouvernementales et présidentielles pour obtenir le premier colloque international Isabelle Eberhardt, subventionné par le ministère de la Culture et sous le patronage de Monsieur le Ministre du secteur en question. Nous l’avions organisé le 9 octobre 2016 à la Bibliothèque nationale Hamma Alger. Des professeurs, des critiques et des historiens avaient donné des conférences de haut niveau. Monsieur le ministre de la Culture devait y assister, mais empêché il avait désigné Madame Akab, directrice de la coopération internationale au même ministère. Les ambassadrices de la Suisse et de l’Autriche nous avaient également honorés de leur présence. Ce grand évènement avait enregistré le succès de l’avis de Monsieur le ministre, venu en visite officielle à Naama dans les mois qui avaient suivi cet évènement. Il nous informa également que le colloque était institué et m’invita en ma qualité de président du colloque de faire une deuxième édition sous une autre thématique, tel que le soufisme d’Isabelle Eberhardt.
Au terme de deux années, j’avais déposé au ministère un dossier pour la réédition et j’avais sollicité le haut patronage de Monsieur le Président de la République en 2018. Le projet était en phase de finalisation. Quelle fut ma déception, quand Monsieur le Conseiller du ministre de l’Intérieur m’appela au téléphone pour me dire que cette Isabelle Eberhardt était une traitresse. Je lui avais répondu que nous avions déjà organisé un premier colloque sous le haut patronage de Monsieur le ministre de la Culture et avec la subvention de l’Etat algérien. Il exprima vertement sa surprise et pour sauver la face, il me dit que le patronage de Monsieur le Président de la République était d’une dimension politique. Puis vint le Hirak et j’étais entièrement investi en tant qu’écrivain engagé.
De nouveau, nous interpellons les autorités gouvernementales et la Magistrature Suprême sur le fait qu’il n’appartient pas aux Services de renseignement de fournir un avis ou une opinion sur la base d’une rumeur récoltée dans la rue pour dire que cette écrivaine était une espionne. En effet, ils n’ont ni la compétence ni les connaissances littéraires ou historiques pour faire valoir leur excès de zèle. Cette question échoit aux historiens, aux critiques littéraires à l’effet de formuler un avis autorisé sur la base de preuves irréfutables. C’est ce que j’avais plaidé en 2016 auprès de Monsieur le Président de la République qui avait instruit Monsieur le le ministère de la Culture pour adopter notre thèse et partant organiser ce colloque dont toute une ville ou presque le souhaite.
Messieurs les Hauts Responsables, vous n’êtes pas sans savoir que des dizaines d’Européens, Américains et Canadiens font un long voyage pour venir à Ainsefra se recueillir auprès de la tombe d’isabelle Eberhardt au cimetière musulman de sidi Boudgemaa. Ce sont des historiens, des critiques, des écrivains, des diplomates, des journalistes. Tous conviennent que la regrettée I. Eberhardt avait servi la cause du peuple algérien opprimé et un humanisme planétaire. Que pensent-ils alors de notre Etat, si ce n’est que certains de ses représentants fournissent des opinions sans en posséder les connaissances et de ce fait ils sont à la limité démunis en culture générale. N’est-ce pas là un affront que nous, en tant qu’élite intellectuelle, nous ressentons au plus profond de nous-mêmes. Ces agents sont-ils conscients du discrédit qu’ils portent à notre nation face aux autres nations de l’Occident.
Nous croyons fort, et nous soutenons notre thèse, qu’il n’appartient pas aux Services de renseignements quels que soient leurs organes de rattachement de donner une opinion sur un personnage historique éteint depuis plus de 120 ans. Car, nous n’avons à aucun moment sollicité l’octroi du Mérite National à cette écrivaine. En outre seuls ces types de colloque sont de nature à éclairer l’opinion publique et les pouvoirs publics sur toute question d’histoire équivoque.
Nous vous interpellons Messieurs qu’il est grand temps de sortir de la sphère des préjugés dommageables à la crédibilité de notre Etat et de la frustration qu’ils nourrissent au sein de l’élite intellectuelle, trop malade de ressasser depuis tant d’années les mêmes plaidoyers pour servir uniquement la vérité et la culture, qui sans elles, tout gouvernement, quel qu’il soit, ne peut avancer solidement sans en provoquer des remous çà ou là.
Aussi, nous avons l’insigne honneur et l’immense plaisir d’invoquer votre sens des réalités, votre sympathie pour une écrivaine morte, si jeune, à l’âge seulement de vingt-sept ans, votre amour de la patri, votre sens de l’équité et lever cette restriction qui nous est opposée à chaque fois que nous parlons d’Isabelle Eberhardt et que nous tentions d’organiser une évènement culturel pour lui rendre hommage et offrir un plaisir culturel aux citoyens de ma ville natale d’Ainsefra, dont le passé préhistorique et contemporain est prestigieux.
Naama le 22/06/2021
Le Président du Colloque
Ahmed Bencherif
Ahmed Bencherif
Ecrivain conférencier
président section Union des écrivains algériens
Président du Colloque
International Isabelle Eberhardt
Email : haida.bencherif@yahoo.fr
Tel +213 (0)659451368
Adresse postale : Bt 1 39 Lgts Naama
A
Monsieur le Président de la République
Direction du Cabinet
El Mouradia Alger
Mémorandum / Isabelle Eberhardt
Il était logique et naturel de m’intéresser tôt à une Ecrivaine qui avait abandonné les douceurs du climat, le luxe et toutes les commodités de la vie dans son pays natal, la Suisse, la religion de ses aïeux, les titres de noblesse de la Russie tsariste pour venir au début du vingtième siècle en Algérie, subir les rigueurs du climat, connaitre la misère, côtoyer les maladies épidémiques, se travestir en homme, tenue en suspicion par les colons et les autorités coloniales, vivre parmi le peuple algérien, dit indigène, dont elle plaidait la misère, l’ignorance, les oppressions du colonisateur français. Elle avait abandonné tant de choses qui sont de nos jours tant convoitées par les pays en voie de développement. Et quelles en étaient ses raisons ? Elle avait déjà aimé dans son jeune âge l’Algérie, elle avait appris la langue arabe et la religion musulmane en correspondant avec Abou Nadhara, un exégète islamique égyptien qui vivait à Paris. Elle avait suivi sa mère Nathalie de Moeder qui était convertie à l’islam et vivait à Annaba où elle est enterrée dans le cimetière musulman de Zaghouwana de cette même ville.
Il était aussi logique et naturel que je m’intéressais tôt à une écrivaine noyée dans les crues violentes et gigantesques de l’oued Breij à Ainsefra le 21 octobre 1904, à l’âge de vingt-sept ans seulement et pour laquelle mon grand-père, si Mostefa, avait officié la prière du mort au cimetière musulman de sidi Boudgemaa. Qui était ce personnage ? Il était lui aussi un exégète, recteur de la zaouïa taybiya, imam de la mosquée antique de la ville. Donc c’était un soufi qui prônait la tolérance entre les religions, entre les ethnies. Cela n’empêchait pas la société de vivre dans un mode conservateur et humaniste, la main tendue au prochain. A la mort d’Isabelle Eberhardt, le général Lyautey, chef de la subdivision militaire d’Ainsefra, avait voulu enterré cette dernière dans le cimetière chrétien. Néanmoins, le recteur si Mostefa et des notables allèrent lui rappeler que cette femme était de confession musulmane et qu’à ce titre, elle devait être enterrée ,dans le cimetière musulman. Le général Lyautey qui avait beaucoup d’estime pour cette écrivaine à la plume engagée s’inclina et demanda à ses plaignants de créer un cimetière à sidi Boudfgemaa, au sommet des dunes, sur la rive nord de l’oued et de l’y ensevelir, d’autant que le cimetière du ksar ne disposait pas assez de carrés pour d’autres enterrements. C’est ce qui a été réalisé et Isabelle était le premier mort à y être enterré.
Toutes ces raisons m’avaient amené à aller sur les pas d’Isabelle Eberhardt pour lui rendre hommage et honorer sa mémoire et l’accepter à titre posthume parmi nous, comme l’avaient fait nos aïeux. Nous étions, des amis et moi-même, conscients de notre devoir d’abord humain, envers cette femme dont les restes sacrés reposaient parmi nous et qui n’avait ni parents, ni proches pour venir la bénir sur sa tombe. Cependant, nous étions loin d’imaginer que nous allions soulever la colère de l’Etat par la voie du parti unique en 1983, date où nous voulions organiser une rencontre littéraire autour de ses œuvres et lui rendre un ultime message. La réponse du Commissariat national du Parti était un refus catégorique, en alléguant que cette écrivaine était une espionne, ce qui était une aberration, puisque ces messieurs étaient les moins cultivés en culture générale et avaient opposé leur véto sur la base d’une rumeur qui trainait du vivant d’Isabelle Eberhardt. Or cette rumeur avait été diffusée par les colons qui la haïssaient et ne se lassaient pas d’interpeller les autorités coloniales pour l’expulser, en avançant qu’elle était espionne pour le compte de la Russie tsariste aux dépens de l’Etat français. Elle fut en effet expulsée en France et là son aimé, un Slimane Henni, ancien spahis, l’avait rejointe et l’avait épousée. Leur communion avait été officiée à la mairie de Marseille. Puisque son mari avait la nationalité française et de ce fait elle y avait accédé également ce qui lui avait permis de retourner en Algérie.
Ma vie professionnelle m’avait longtemps éloigné de ce projet citoyen de ma ville natale Ainsefra. Cependant, mon statut d’écrivain m’ouvrit grandes les portes pour activer sur le plan culturel, historique, littéraire dans les années deux-mille-dix et en 2015, je créais le bureau de wilaya des écrivains algériens dont je suis toujours président. Cette mission nouvelle me permit d’entreprendre le projet qui tient au cœur des citoyens cultivés d’Ainsefra ou tout simplement des gens lambda amoureux d’isabelle Eberhardt. En effet, il m’avait fallu trois années de lutte harassante pour convaincre les autorités gouvernementales et présidentielles pour obtenir le premier colloque international Isabelle Eberhardt, subventionné par le ministère de la Culture et sous le patronage de Monsieur le Ministre du secteur en question. Nous l’avions organisé le 9 octobre 2016 à la Bibliothèque nationale Hamma Alger. Des professeurs, des critiques et des historiens avaient donné des conférences de haut niveau. Monsieur le ministre de la Culture devait y assister, mais empêché il avait désigné Madame Akab, directrice de la coopération internationale au même ministère. Les ambassadrices de la Suisse et de l’Autriche nous avaient également honorés de leur présence. Ce grand évènement avait enregistré le succès de l’avis de Monsieur le ministre, venu en visite officielle à Naama dans les mois qui avaient suivi cet évènement. Il nous informa également que le colloque était institué et m’invita en ma qualité de président du colloque de faire une deuxième édition sous une autre thématique, tel que le soufisme d’Isabelle Eberhardt.
Au terme de deux années, j’avais déposé au ministère un dossier pour la réédition et j’avais sollicité le haut patronage de Monsieur le Président de la République en 2018. Le projet était en phase de finalisation. Quelle fut ma déception, quand Monsieur le Conseiller du ministre de l’Intérieur m’appela au téléphone pour me dire que cette Isabelle Eberhardt était une traitresse. Je lui avais répondu que nous avions déjà organisé un premier colloque sous le haut patronage de Monsieur le ministre de la Culture et avec la subvention de l’Etat algérien. Il exprima vertement sa surprise et pour sauver la face, il me dit que le patronage de Monsieur le Président de la République était d’une dimension politique. Puis vint le Hirak et j’étais entièrement investi en tant qu’écrivain engagé.
De nouveau, nous interpellons les autorités gouvernementales et la Magistrature Suprême sur le fait qu’il n’appartient pas aux Services de renseignement de fournir un avis ou une opinion sur la base d’une rumeur récoltée dans la rue pour dire que cette écrivaine était une espionne. En effet, ils n’ont ni la compétence ni les connaissances littéraires ou historiques pour faire valoir leur excès de zèle. Cette question échoit aux historiens, aux critiques littéraires à l’effet de formuler un avis autorisé sur la base de preuves irréfutables. C’est ce que j’avais plaidé en 2016 auprès de Monsieur le Président de la République qui avait instruit Monsieur le le ministère de la Culture pour adopter notre thèse et partant organiser ce colloque dont toute une ville ou presque le souhaite.
Messieurs les Hauts Responsables, vous n’êtes pas sans savoir que des dizaines d’Européens, Américains et Canadiens font un long voyage pour venir à Ainsefra se recueillir auprès de la tombe d’isabelle Eberhardt au cimetière musulman de sidi Boudgemaa. Ce sont des historiens, des critiques, des écrivains, des diplomates, des journalistes. Tous conviennent que la regrettée I. Eberhardt avait servi la cause du peuple algérien opprimé et un humanisme planétaire. Que pensent-ils alors de notre Etat, si ce n’est que certains de ses représentants fournissent des opinions sans en posséder les connaissances et de ce fait ils sont à la limité démunis en culture générale. N’est-ce pas là un affront que nous, en tant qu’élite intellectuelle, nous ressentons au plus profond de nous-mêmes. Ces agents sont-ils conscients du discrédit qu’ils portent à notre nation face aux autres nations de l’Occident.
Nous croyons fort, et nous soutenons notre thèse, qu’il n’appartient pas aux Services de renseignements quels que soient leurs organes de rattachement de donner une opinion sur un personnage historique éteint depuis plus de 120 ans. Car, nous n’avons à aucun moment sollicité l’octroi du Mérite National à cette écrivaine. En outre seuls ces types de colloque sont de nature à éclairer l’opinion publique et les pouvoirs publics sur toute question d’histoire équivoque.
Nous vous interpellons Messieurs qu’il est grand temps de sortir de la sphère des préjugés dommageables à la crédibilité de notre Etat et de la frustration qu’ils nourrissent au sein de l’élite intellectuelle, trop malade de ressasser depuis tant d’années les mêmes plaidoyers pour servir uniquement la vérité et la culture, qui sans elles, tout gouvernement, quel qu’il soit, ne peut avancer solidement sans en provoquer des remous çà ou là.
Aussi, nous avons l’insigne honneur et l’immense plaisir d’invoquer votre sens des réalités, votre sympathie pour une écrivaine morte, si jeune, à l’âge seulement de vingt-sept ans, votre amour de la patri, votre sens de l’équité et lever cette restriction qui nous est opposée à chaque fois que nous parlons d’Isabelle Eberhardt et que nous tentions d’organiser une évènement culturel pour lui rendre hommage et offrir un plaisir culturel aux citoyens de ma ville natale d’Ainsefra, dont le passé préhistorique et contemporain est prestigieux.
Naama le 22/06/2021
Le Président du Colloque
Ahmed Bencherif
Copie : Monsieur le Directeur
Général de la Sûreté Nationale
1 Bd Mohamed Ouanouri
Bab El Oued Alger
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