Mes lèvres épousent tes lèvres,
Abandon de soi à l’infini,
Répudiation de nos narcissismes
Ni souverain ni balayeur
Ni souveraine ni bourgeoise
Seuls vêtus de l’habit d’amant
Ingénus à nous aimer de folie
Pureté innocente du moment
Ni attributs et point d’habits.
Ta nudité est mon espace
Que toi et moi aimons céleste
Tombeau de nos soucis
Paradis de notre bonheur
Enfer de nos fantasmes
Passion qui brule ratisse
Rien n’est laissé au hasard
Ton corps est un littoral
Et j’accoste sur ses ports
Tous merveilleux, charmants
Tous vivants mais déserts
Moi seul matelot, seul capitaine
Toi mer calme et douce
Et quand souffle le courant
Tes vagues sont violentes
Allumées par le désir intense
Courant venu d’un baiser
Etreinte, caresse, mot brisé
Voix brisée souffle entrecoupé.
Ta peau couleur du soleil
A son couchant couleur de braise
Souffle d’elle-même l’ardeur
A mon cœur épris subito
De toi un matin d’aout,
Toi la houri Aphrodite
Pureté fondue au sensuel.
extrait les odes de l'amour à paraitre