j'ai aimé Hiziya , ahmed be ncherif

J’ai aimé Hiziya

             Tes yeux de gazelle, en forme d’arc-en-ciel,

             En beau noir d’ébène, sur un fond de platine,

             Curent l’âme troublée en langage sensoriel

             Pansent la plaie du cœur, en médication fine.

 

             Ton regard enchante le troubadour stressé,

             Le comble de gaieté, l’initie au voyage

             Le voyage spatial, dans un rythme empressé,

             Aux lointaines contrées et d’heureux rivages.

             O fille des palmiers, majestueux et légendaires,

             Sens-tu le vent souffler à travers les palmes,

             Nous conter l’histoire, au bruit des dromadaires,

             De l’amour de Hiziya qui tourna au drame ?

 

             Dis-moi ses vœux derniers, quand arriva son destin,

             Son appel au Seigneur, quand elle se prosterna,

             Son mépris au rival joyeux pour son festin,

             Qui, sur son vil projet de bas rapt s’acharna.

 

             O fille des palmiers, source de la douceur,

             Ile merveilleuse des grandes évasions,

             Eve miraculée du paradis encenseur,

             Ton art est la sève de la belle saison. .

 

            J’ai aimé Hiziya dans ses beaux souvenirs,

            De ma plume jaillit ma verve funéraire,

            De ton zoom jaillira la saga sans périr,

            Laisse-moi écrire le récit légendaire.

            Nous irons aux tombeaux couverts de chaux blanche,

            Leurs bannières cuivrées, élevées vers le ciel,

            Leurs velours et leurs soies en pureté franche,

            Leurs ombres dansantes, battant de leurs ailes.

            Nous lirons l’épitaphe au tombeau de sable

            De la belle Hiziya, disparue à jamais,

            Mais immortalisée, dans nos feuilles aimables,

            Ses amours passionnées, gravées et sublimées.

 

           Arrosons de nos pleurs ce monument sans nom,

           Que ses fleurs verdissent, exhalent leurs parfums,

           Que l’oiseau s’y pose, pleure son abandon

           Que l’ange protège des souillures du temps.

           Viens Oasienne ! ! Allons ! Le désert est beau !

           Prenons nos montures, patients dromadaires,

           Endurants à la soif, les plus vieux paquebots,

           Fidèles compagnons aux contrées dunaires.

extr les  vagues poétiques

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