Liberté
Liberté ! Liberté ! Je t’aime follement
Depuis ma prime enfance pour aller gambader
Dans les prés et les champs bien joyeusement
Sans souci de l’heure, sans peur de m’attarder. .
Tu es ce vent doux et frais qui berce les feuilles,
Ce chant tendre qui donne l’engouement,
Cette joie immense qui efface le deuil,
Un prodige divin à vivre pleinement,
Un besoin d’exister en affirmant son moi,
D’exercer tous ses droits sans aucun préjudice,
D’accomplir ses taches, d’obéir à la loi.
D’évertuer sans cesse tes magnificences.
Vaine est la soumission, noble, l’égalité !
Tu es ce fruit commun dont profitent les gens,
Sans assujettissement à quelconque régent,
Ni effacement total de sa volonté.
Tu donnes les ailes pou voler dans les éthers,
Rêver aux plus belles choses de la vie,
Nourrir des ambitions, parcourir l’univers
Délivré des angoisses et mélancolies.
C’est être digne de soi, œuvrer utilement
Pour le bien commun qui crée de la richesse.
C’est être digne des autres et, socialement
En faire partie pour les peines et allégresses.
C’est le respect à soi en traçant sa ligne
Infranchissable pour vivre dans l’harmonie,
Le respect des autres et honneur insigne
Pour partager en commun les biens de la vie.
C’est dire ses pensées, écrire ses opinions
Défendre l’opprimé manquant de liberté,
En respectant autrui, dogmes ou religions,
De façon sereine et en toute clarté.
Somme de ces valeurs jamais désavouées,
Louées et glorifiées comme un verset sacré,
Qui subliment l’humain, sans jamais le souiller
Et lui prodiguent du crédit, de l’intérêt.
Je ne cesserai de t’aimer comme la femme
Unique au monde, belle, douce et désirable,
Comme un diamant de très haute gamme,
Comme la déesse antique adorable.