Les choses doivent changer dans notre pays, l'Algérie, alors fils du peuple allons-y
Changer ne veut pas dire automatiquement casser, détruire, sortir des armes, tuer, blesser. Il y a deux voies au changement : pacifique ou violente. Changer est un processus qui s’opère entre deux parties adverses qui vivent dans un même pays et qui ont des visions différentes pour le destin de ce même pays. Pour ce même destin, ces forces doivent dialoguer des problèmes de la société, , arrêter les décisions pour la promouvoir soit y opérer le changement, améliorer le niveau et le mode de vie du citoyen. C’est là l’essence de la démocratie authentique ou démocratie participative le débat est en amont de la décision.
Changer ou rester dans l’immobilisme. C’est la vocation de l’homme de changer l’état des choses, l’état des lieux. Cela est un droit naturel qui vise à améliorer la condition de l’homme. Si une politique suivie ne répond pas à mes attentes, mes ambitions, mes projets, je dois l’exprimer, je dois exprimer mon mécontentement par des voies pacifiques. Ces voies sont :
Me permettre de faire des sit-in, des marches dans la rue avec remise de documents de doléances. Le pouvoir doit être à l’écoute et accepter n os vœux de changement. S’il reste rigide sourd muet, alors il viole les lois élémentaires de la démocratie, du vivre ensemble, du dialogue. S’il ferme la voie à ce vœu de changement pacifique, alors il pousse la société à la confrontation violente.
Certes le vote est un moyen pacifique pour le changement. Mais que faire quand il ya fraude électorale. N’est-ce pas là une violence qui génère les plus grands ressentiments. C’est cette violence politique travestie en fraude électorale qui crée les sentiments d’humiliation et d’indignation. c’est cette violence qui engendre le mécontentement et l’idée de l’action violente. Qui est responsable de l’action violente ? Seul l’historien devra répondre à cette question.
Ahmed Bencherif