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la conquête de l'indépendance de l'Algérie ,ahmed bencherif

                              La conscience nationale

  1. Psychologie de la conquête française

La marine algérienne partout imbattable en Méditerranée ou en Atlantique, était crainte par les autres puissances navales des Etats unis d’Amérique, de l’ Angleterre, de la France et de bien d’autres. Les combats qu’elle menait attestait sa bravoure, son amour pour le danger, son goût pour le risque. Mais elle devenait trop problématique, trop inquiétante pour la sécurité navale que pour l’évolution logique dans laquelle étaient engagés tous ces états adverses. Cette fois, il fallait employer les grands moyens. Allait-elle encore gagner ses paris et survivre à toutes ces guerres navales qu’elle avait menées ?

 La navigation fructifiait pendant presque trois siècles, sur les côtes, au nord et au sud de la Méditerranée, pour le commerce d’esclaves, capturés lors des guerres ou de razzias qu’opéraient les nations d’Espagne, du Portugal, de la France, de l’Angleterre, de Malte et des états italiens, la Régence d’Alger, de Tunis et de Tripoli. Ni les chrétiens, ni les musulmans n’en  réchappaient. Des milliers d’hommes et de femmes, étaient réduits à l’asservissement et ne rachetaient leur liberté qu’à un prix fort astronomique. Leur seul tort était de se trouver sur le chemin de ces corsaires, maîtres des mers. Tous ces états la pratiquaient sans honte ni vergogne. C’était une barbarie qui ne disait pas son nom. Cependant au 19ème siècle, les sociétés commençaient à s’émanciper. C’est ainsi que les chefs d’Etat concernés, du moins européens, avaient tenu le congrès de Vienne le 7 juin  1815. Les travaux avaient abouti à redessiner la carte de l’Europe : des territoires sont retranchés ou rajoutés à des Etats. Outre ce fait majeur, des résolutions furent adoptées. Elles allaient révolutionner le monde. La traite des noirs fut abolie et la captivité des chrétiens par les Etats nord-africains fut carrément interdite sous réserve de représailles. De plus, la liberté du commerce fut adoptée et donc la piraterie devenait un fléau à combattre. L’Etat le plus visé était naturellement la Régence d’Alger dont la force navale était encore très puissante et pouvait contrecarrer les mesures prises par le congrès. Donc, il était impérieux aux nations d’Europe d’affaiblir ou  rendre hors d’état de nuire cet ennemi redoutable qu’était la Régence d’Alger qui investissait de grandes dépenses de son budget dans la construction aéronautique et l’emploi d’une nombreuse armée de janissaires, non moins redoutable. De ce fait, elle avait de plus en plus besoin de d’esclaves chrétiens pour galérer sur ses vaisseaux en haute en mer en bravant tous les dangers naturels ou les attaques de puissances ennemies. .

                              La conscience nationale

  1. Psychologie de la conquête française

La marine algérienne partout imbattable en Méditerranée ou en Atlantique, était crainte par les autres puissances navales des Etats unis d’Amérique, de l’ Angleterre, de la France et de bien d’autres. Les combats qu’elle menait attestait sa bravoure, son amour pour le danger, son goût pour le risque. Mais elle devenait trop problématique, trop inquiétante pour la sécurité navale que pour l’évolution logique dans laquelle étaient engagés tous ces états adverses. Cette fois, il fallait employer les grands moyens. Allait-elle encore gagner ses paris et survivre à toutes ces guerres navales qu’elle avait menées ?

 La navigation fructifiait pendant presque trois siècles, sur les côtes, au nord et au sud de la Méditerranée, pour le commerce d’esclaves, capturés lors des guerres ou de razzias qu’opéraient les nations d’Espagne, du Portugal, de la France, de l’Angleterre, de Malte et des états italiens, la Régence d’Alger, de Tunis et de Tripoli. Ni les chrétiens, ni les musulmans n’en  réchappaient. Des milliers d’hommes et de femmes, étaient réduits à l’asservissement et ne rachetaient leur liberté qu’à un prix fort astronomique. Leur seul tort était de se trouver sur le chemin de ces corsaires, maîtres des mers. Tous ces états la pratiquaient sans honte ni vergogne. C’était une barbarie qui ne disait pas son nom. Cependant au 19ème siècle, les sociétés commençaient à s’émanciper. C’est ainsi que les chefs d’Etat concernés, du moins européens, avaient tenu le congrès de Vienne le 7 juin  1815. Les travaux avaient abouti à redessiner la carte de l’Europe : des territoires sont retranchés ou rajoutés à des Etats. Outre ce fait majeur, des résolutions furent adoptées. Elles allaient révolutionner le monde. La traite des noirs fut abolie et la captivité des chrétiens par les Etats nord-africains fut carrément interdite sous réserve de représailles. De plus, la liberté du commerce fut adoptée et donc la piraterie devenait un fléau à combattre. L’Etat le plus visé était naturellement la Régence d’Alger dont la force navale était encore très puissante et pouvait contrecarrer les mesures prises par le congrès. Donc, il était impérieux aux nations d’Europe d’affaiblir ou  rendre hors d’état de nuire cet ennemi redoutable qu’était la Régence d’Alger qui investissait de grandes dépenses de son budget dans la construction aéronautique et l’emploi d’une nombreuse armée de janissaires, non moins redoutable. De ce fait, elle avait de plus en plus besoin de d’esclaves chrétiens pour galérer sur ses vaisseaux en haute en mer en bravant tous les dangers naturels ou les attaques de puissances ennemies. .

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