J'ai soulevé une bourde comportementale de François Hollande, en sa qualité de président de la république française, qui partage le palais présidentiel avec sa concubine Valérie Trieirweiler, puis dans sa manière placide et péremptoire de mettre fin à cette relation avec sa maitresse. Que l'on ne s'étonne point de dire qu'un concubine n'est plus ni moins qu'un maitresse. Le schisme religieux chiite d'Iran permet à l'homme d'en avoir autant qu'il peut, autant qu'il veut.
oui j'ai soulevé cette question par humanisme, par solidarité humaine pour une femme qui a malgré tout droit à des égards t surtout le droit à la parole et à la liberté de la dire, sans être obligée de se cacher, ni de cacher ses états d'âme et surtout de déclarer publiquement qu'elle avait consenti à cette rupture. On a l'impression que Hollande s'est comporté en monarque usurpateur et non en tant que président qui est le produit d'une démocratie.
Donc la politique de Hollande ne m'intéresse pas, ni celle d'un autre président français. Néanmoins, quand cette politique vient à moi, touche mon orgueil, obscurcit mon horizon, entache de noir mon cil bleu, alors je réagis. C'est à dire quand cette politique franchit les limites internationales, devient un fait international, alors je me sens concerné. Car elle touche l'opinion internationale dont j suis un élément ou passif ou actif malgré moi. Quand Sarkozy fait la guerre à la Libye, installe par les armes les hommes qu'il veut au pouvoir en Cote d'Ivoire, quand Hollande fait la guerre au Mali, alors mon sens de l"'Africanité" se réveille et je me révolte. Pourquoi? Parce que le paternalisme des politiques français sur l'Afrique est toujours vivant, vivace malgré l'indépendance du continent africain. C'est l'instinct colonial qui réagit par leurs voix et dans les voies qu'ils tracent pour nous rappeler toujours notre asservissement.
Surtout ne tirez pas à boulet rouge en évoquant le chauvinisme ou la xénophobie. Nous gardons en mémoire un Jacques Chirac qui s'était distingué pendant la guerre de Bush contre l'Irak. Il n'avait pas adopté le profil bas et avait gardé la tête haute face à l'homme le plus puissant de la planète. On voit dans quel état c pays a été réduit, un état lamentable de guerre civile, de sous-développement inquiétant. Je lui rends hommage non par solidarité arabe, mais par le fait qu'il avait su incarner la fonction présidentielle et d faire entendre la voie de la France dans le concert des nations. Mitterrand avait aussi bien incarné cette fonction présidentielle en ralliant la coalition en 1990 dans la guerre internationale contre l'Irak qui avait agressé un pays et avait donc violé le droit international ; là encore je suis du coté de l'opinion internationale dont je fais partie.