Brune est son nom
je me suis saoulé à l'euphorie
quand me réveilla la griserie
dans ma main un verre de cristal
quand soufflèrent les rafales
du temps toujours en chevauchée
sans jamais blanchir les péchés
dictés par les basses tentations
du gain douteux dans sa passion
toi fille qui veux me soudoyer
sache que je ne suis le plaidoyer
sache que ce n’est pas mon fort
mais d’amour je t’habille en or
de passion tu vivras le bonheur
de mes poésies tu seras candeur
sur ta page je pose ma signature
un trophée présent dans ton futur
dépouille-toi de ton voile noir
dépouille-toi de ta robe le soir
tu seras bien nue corps et âme
médite longuement dans le calme
poète je suis, l’espoir je donne
je peins la beauté des automnes
je chante les fleurs du printemps
en bourgeons au soleil intermittent
je réchauffe les frimas d’hiver
je loue l’été sous le chant du pivert