T’en souvient-il de ces confidences
Pour voir ton bambou, les deux rochers sur mer
Au jour qui ne vint pas ? C’est une souffrance
Pénible à supporter, d’un goût très amer.
Ah ! Quelle tristesse ! Tu étais si déçue,
Quand tes amies te firent le faux-bond
Par mauvais présage de nouvelles reçues
A propos de la vie, qui, brève se morfond.
Dessein différé ! Quel malheur sans égal,
Quand l’absurde contraint à fuir les contrées.
Je fus autant peine et, de langueur, pale,
Mais heureux de goûter au symbole caché.
Tristesse d’automne, quand les feuilles tombent,
Le ciel est noir, chargé de nuages,
L’éclair s’énerve, le tonnerre gronde,
Des estivants grisés désertent les plages.
C’est la mélancolie, on promène son spleen
Dans les rues engorgées de flaques d’eau sale.
Des passagers pressés moisissent en ligne,
Soucieux et grincheux, encombrés de malles.
Les oiseaux étoffent vaillamment leurs nids,
Le laboureur range ses outils usagés,
Les migrateurs volent dans l’azur bruni,
Traversent mers et océans sans danger.
En haut du minaret, la cigogne blessée
Attend sa guérison pour claquer ses ailes,
Survoler les prairies rouges ensemencées,
Conquérir de nouveau le ciel.
.
Elle essaya en vain, quand sortit l’automne.
Les gens étaient surpris de la voir tous les jours
S’ébattre sans succès pour joindre la faune,
Résignée de fixer son nid dans le bourg. .
Le pieux muezzin montait jusqu’au dôme,
Gravissant les marches raides et longues,
La soignait, lui donnait les grains et le chaume,
Adoucissait en eau tiède sa langue.
L’échassier trouvait dans ce lieu sain des forces
Pour tenter sa chance une nouvelle fois,
Par un ciel doux, pur et sans averse,
Planer dans les airs, se poser sur le toit.
T’en souvient-il de ces confidences
Pour voir ton bambou, les deux rochers sur mer
Au jour qui ne vint pas ? C’est une souffrance
Pénible à supporter, d’un goût très amer.
Ah ! Quelle tristesse ! Tu étais si déçue,
Quand tes amies te firent le faux-bond
Par mauvais présage de nouvelles reçues
A propos de la vie, qui, brève se morfond.
Dessein différé ! Quel malheur sans égal,
Quand l’absurde contraint à fuir les contrées.
Je fus autant peine et, de langueur, pale,
Mais heureux de goûter au symbole caché.
Tristesse d’automne, quand les feuilles tombent,
Le ciel est noir, chargé de nuages,
L’éclair s’énerve, le tonnerre gronde,
Des estivants grisés désertent les plages.
C’est la mélancolie, on promène son spleen
Dans les rues engorgées de flaques d’eau sale.
Des passagers pressés moisissent en ligne,
Soucieux et grincheux, encombrés de malles.
Les oiseaux étoffent vaillamment leurs nids,
Le laboureur range ses outils usagés,
Les migrateurs volent dans l’azur bruni,
Traversent mers et océans sans danger.
En haut du minaret, la cigogne blessée
Attend sa guérison pour claquer ses ailes,
Survoler les prairies rouges ensemencées,
Conquérir de nouveau le ciel.
.
Elle essaya en vain, quand sortit l’automne.
Les gens étaient surpris de la voir tous les jours
S’ébattre sans succès pour joindre la faune,
Résignée de fixer son nid dans le bourg. .
Le pieux muezzin montait jusqu’au dôme,
Gravissant les marches raides et longues,
La soignait, lui donnait les grains et le chaume,
Adoucissait en eau tiède sa langue.
L’échassier trouvait dans ce lieu sain des forces
Pour tenter sa chance une nouvelle fois,
Par un ciel doux, pur et sans averse,
Planer dans les airs, se poser sur le toit.
T’en souvient-il de ces confidences
Pour voir ton bambou, les deux rochers sur mer
Au jour qui ne vint pas ? C’est une souffrance
Pénible à supporter, d’un goût très amer.
Ah ! Quelle tristesse ! Tu étais si déçue,
Quand tes amies te firent le faux-bond
Par mauvais présage de nouvelles reçues
A propos de la vie, qui, brève se morfond.
Dessein différé ! Quel malheur sans égal,
Quand l’absurde contraint à fuir les contrées.
Je fus autant peine et, de langueur, pale,
Mais heureux de goûter au symbole caché.
Tristesse d’automne, quand les feuilles tombent,
Le ciel est noir, chargé de nuages,
L’éclair s’énerve, le tonnerre gronde,
Des estivants grisés désertent les plages.
C’est la mélancolie, on promène son spleen
Dans les rues engorgées de flaques d’eau sale.
Des passagers pressés moisissent en ligne,
Soucieux et grincheux, encombrés de malles.
Les oiseaux étoffent vaillamment leurs nids,
Le laboureur range ses outils usagés,
Les migrateurs volent dans l’azur bruni,
Traversent mers et océans sans danger.
En haut du minaret, la cigogne blessée
Attend sa guérison pour claquer ses ailes,
Survoler les prairies rouges ensemencées,
Conquérir de nouveau le ciel.
.
Elle essaya en vain, quand sortit l’automne.
Les gens étaient surpris de la voir tous les jours
S’ébattre sans succès pour joindre la faune,
Résignée de fixer son nid dans le bourg. .
Le pieux muezzin montait jusqu’au dôme,
Gravissant les marches raides et longues,
La soignait, lui donnait les grains et le chaume,
Adoucissait en eau tiède sa langue.
L’échassier trouvait dans ce lieu sain des forces
Pour tenter sa chance une nouvelle fois,
Par un ciel doux, pur et sans averse,
Planer dans les airs, se poser sur le toit.