Muriel, dans sa cour
O jeunesse perdue ! Qu’en est-il des vieux ans ?
Souvenir ou regret des beaux jours insouciants,
Quand valsait le ballet pour toutes les saisons,
Naissait la mélodie en constante ascension,
Coulait comme source la liqueur limpide,
Régnait la mixité en habit fantaisiste,
Enivrait le parfum féminin dans le vide,
Que l’ambiance chassait l’ennui et l’air triste.
Ce soir-là, au printemps, surgissent mes démons.
Le cristal me tente, le rythme m’emballe,
Ses yeux me fascinent, j’oublie mes abrupts monts,
Sa grâce m’enchante, j’oublie mon aride val.
Les anges sont absents et d’ailleurs dieu aussi,
L’interdit ne m’effraie, il a goût de l’amour
Mais le temps égrené me plombe sans merci,
Le rêve est-il permis quand brillent ses atours ?
Vers en alexandrins, ou libres ou classiques,
Vous dansez dans nos cœurs en rythme cadencé,
Vous créez le jour dans la nuit opaque,
Quand on sombre à fond dans nos noires pensées.
Vivons alors l’instant dans sa plénitude
Ses joies ne sont mortes, ses ennuis passagers,
Savourons le nectar, rompons aux habitudes,
Melons-nous aux autres, et mort aux préjugés.
Elle est sublime, déesse du temple
Phare de la soirée, mire de tous les yeux,
Aisée dans son voile qui à rien ne ressemble,
Voile rouge sacré au teint harmonieux.
Son mot est un ruisseau qui coule mélodieux,
Trouve la voie des cœurs, se greffe à l’esprit,
Un mot solennel qui azure mes cieux,
Qui gonfle mon voilier aux épaisses soieries.
Muriel, dans sa cour
O jeunesse perdue ! Qu’en est-il des vieux ans ?
Souvenir ou regret des beaux jours insouciants,
Quand valsait le ballet pour toutes les saisons,
Naissait la mélodie en constante ascension,
Coulait comme source la liqueur limpide,
Régnait la mixité en habit fantaisiste,
Enivrait le parfum féminin dans le vide,
Que l’ambiance chassait l’ennui et l’air triste.
Ce soir-là, au printemps, surgissent mes démons.
Le cristal me tente, le rythme m’emballe,
Ses yeux me fascinent, j’oublie mes abrupts monts,
Sa grâce m’enchante, j’oublie mon aride val.
Les anges sont absents et d’ailleurs dieu aussi,
L’interdit ne m’effraie, il a goût de l’amour
Mais le temps égrené me plombe sans merci,
Le rêve est-il permis quand brillent ses atours ?
Vers en alexandrins, ou libres ou classiques,
Vous dansez dans nos cœurs en rythme cadencé,
Vous créez le jour dans la nuit opaque,
Quand on sombre à fond dans nos noires pensées.
Vivons alors l’instant dans sa plénitude
Ses joies ne sont mortes, ses ennuis passagers,
Savourons le nectar, rompons aux habitudes,
Melons-nous aux autres, et mort aux préjugés.
Elle est sublime, déesse du temple
Phare de la soirée, mire de tous les yeux,
Aisée dans son voile qui à rien ne ressemble,
Voile rouge sacré au teint harmonieux.
Son mot est un ruisseau qui coule mélodieux,
Trouve la voie des cœurs, se greffe à l’esprit,
Un mot solennel qui azure mes cieux,
Qui gonfle mon voilier aux épaisses soieries.