ton chant allègre au matin
rendit pourpre mon teint
ton mot chassa mon spleen
toi mon amie mon aimée divine
souvent le soir dans mon lit
à toi je pensais en mélancolie
je te voyais de nuit sur la plage
épousant la vague à la nage
ton corps magique resplendissait
que je voyais en mer calme danser
tu étais la nymphe sans voile
tes effets jetés au camp de toile
tu étais nue gracile, gracieuse
joyeuse et jamais soucieuse
tu es l'arbre prodigieux du paradis
où je grimpe passionné et hardi
cueillir ses fruits mûrs savoureux
les déguster gourmet langoureux
dans le ventre maternel je t'aimais
ma mère me disait Sho ton aimée