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Le Maroc du mensonge, influences la France Ahmed Bencherif
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
Au mois d’avril 1905, le président Loubet se rendit à Alger et le ministre marocain des Affaires Etrangères s’y rendit aussi pour proclamer l’entente entre les deux parties, rencontre qui avait été préparée par M Révoil Ministre français à Tanger et ancien gouverneur général à Alger. Il était entendu que de sceller un traité qui garantirait l’intégrité de son territoire et en retour, le Maroc n’aurait plus recours à d’autres puissances que la France pour la proclamation et le maintien de l’autorité d’Abdelaziz. Au lieu de cela, les deux hommes échangèrent de simples marques de courtoisie et se séparèrent.
L’échec de la mission franco-marocaine avait encouragé les tribus pillardes de l’extrême sud, qui ne cessaient d’attaquer les postes et les caravanes. Le gouverneur général Jonnart fut lui-même attaqué le 31 mai 1903 par les gens de Figuig dont les tribus accueillaient les insurgés du sud oranais. Il faut dire aussi que Figuig était constamment en rébellion contre les sultans des Etats du Maroc. Le 8 juin suivant , Figuig fut bombardé par les troupes françaises.
La France prêta encore son concours au Maroc. Oujda s’était révoltée, la France facilita l’entrée des troupes marocaines en Algérie d’Oran à Lala Maghnia. Elle leur fournit armes et cartouches. Grace à l’appui de la France, les troupes du sultan occupent Oujda le 11 aout 1903. En contrepartie, la France y obtient l’ouverture d’une mission militaire pour instruire les troupes marocaines.
Après les attaques de Taghit le 20 aout 1903 et d’El Moungar le 2 septembre, le colonel Lyautey succéda au général O Connor sur la frontière oranaise, chef de subdivision militaire d’Ainsefra. Cet officier rétablit un peu de tranquillité dans la région.
Mais négocier avec le Maroc n’était pas suffisant. La France devait négocier avec les puissances qui avaient pied au Maroc. Elle devait traiter avec elles et leur octroyer des compensations. La question prenait l’allure d’une vraie histoire d’amour. Il fallait mettre hors de course tous les prétendants. Le jeu diplomatique devenait plus entreprenant avec ses compétiteurs au Maroc, lequel attendait son défenseur définitif. En effet et dès décembre 1902, le ministre des Affaires Etrangères d’Italie le comte Visconti-Venosta signait un protocole de désintéressement mutuel, confirmé par son remplaçant le 1er novembre 1902. Le traité stipulait que l’Italie n’inquiéterait pas la France dans ses vues sur le Maroc et qu’en retour la France lui laisserait toute liberté en Tripolitaine.
La France essaya ensuite de négocier avec l’Espagne les sphères d’influence pour chacune des deux parties. Cependant, l’Espagne possédait des territoires de Ceuta et Melilla et voulait encore acquérir plus d’influence et faire du Maroc une chasse gardée. Aussitôt, la France se tourna vers l’Angleterre. Un accord fut signé entre les deux Gouvernements en 1904 aux conditions suivantes :
« Le Gouvernement français déclare qu’il n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ».
« De son côté le Gouvernement de sa Majesté britannique reconnait qu’il appartient à la France, notamment comme puissance limitrophe du Maroc sur une vaste étendue, de veiller à la tranquillité de ce pays, et de lui prêter son assistance pour toutes les réformes administratives, économiques, financières et militaires dont il a besoin. »
« Le Gouvernement français laissera intacts les droits dont jouit au Maroc la Grande-Bretagne, en vertu des traités, conventions passés entre cette puissance et le Maroc ».
Cet accord fut signé à Londres le 8 avril 1904. Puis ce fut au tour de l’Espagne. Cette dernière puissance ne parvint pas à trouver l’appui de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne en vue de limiter les ambitions françaises au Maroc. elle reprend les négociations avec la France et un accord est signé le 3 octobre 1904 entre M Delcassé Ministre du Gouvernement français et Léon y Castello, marquis de Rio Muni, ambassadeur d’Espagne à Paris aux conditions suivantes :
« Article 1 les deux Gouvernements admettent l’intégrité de l’empire chérifien sous la suzeraineté du sultan ».
« Article 2 Le Gouvernement français reconnait l’existence des intérêts qui résultent pour l’Espagne de ses possessions sur la côte marocaine ».
« Article 3 l’Espagne reconnait la prééminence politique de la France au Maroc ».
« Article 4 La France associe l’Espagne à ses plans de pénétration pacifique où cette pénétration est possible sans aucune concession.. ». ( en fait cet article est ajouté pour la forme.
Enfin, le Maroc est prêt à être pénétré par la France
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