Nostalgie
Qui es-tu sentiment violent dans ma chair,
Présent dans mes fibres, de jour et de nuit,
Auteur de ravage, le trouble de mes airs,
Le geôlier de ma vie, fauteur de mes ennuis ?
Ton pouvoir destructeur entaille tout mon corps,
Ta pérennité hardie ne connait point de fin,
Ton usure continue me renvoie à mon sort,
Ton mal est si profond qu’il corrompe mon sein.
Ne vois-tu le torrent de mes yeux abimés
Creuser mes joues roses en sillons émaillés,
N’entends-tu mes soupirs tristement alarmés,
Ressens-tu mon besoin d’y aller sommeiller ?
Perçois-tu ma chanson dans mes cordes vocales,
Plaintives, vibrantes, qui gardent son amour,
Un amour à peine éclos, mais déjà épanoui,
Gravé en poème, sublimé pour toujours ?
O regrets meurtriers ! Ma vie est un désert,
Venteux et aride, brulé par le soleil,
Soumis à l’abandon, désolé et amer,
Privé de ses oasis aux couleurs vermeilles.
, Vous saignez mon âme et desséchez mon cœur,
Mes rêves sont obscurs, mes espérances vaines,
Mes convictions mortes, envolées, mes humeurs,
Je pleure en silence au roseau de la peine.
Je pleure en silence au roseau de la peine,
Que puisse renaitre le phœnix de ses cendres,
Survoler les prairies et les vertes plaines
Que puisse renaitre de mon cœur cet amour.
Temps passés et perdus, sans espoir de retour
Desserrez vos étaux, brisez votre carcan,
Mon présent est en vous, lugubre trophée lourd,
Dites-lui mes pensées, lui, cet être manquant,
Qui, dans mon présent vint, comme un doux zéphyr,
Bercer mes feuillages, ressusciter ma rose,
Désaltérer ma soif, dessiner l’avenir,
Chanter ma romance, par ses rimes et sa prose.
Mal du pays, douloureux, relâche ton étreinte,
Sois là, sans m’étouffer, sois l’ami de toujours,
Le confident serein, abreuve-moi d’absinthe,
Et que lui, boive de sa coupe en gage de l’amour.
Nostalgie
Qui es-tu sentiment violent dans ma chair,
Présent dans mes fibres, de jour et de nuit,
Auteur de ravage, le trouble de mes airs,
Le geôlier de ma vie, fauteur de mes ennuis ?
Ton pouvoir destructeur entaille tout mon corps,
Ta pérennité hardie ne connait point de fin,
Ton usure continue me renvoie à mon sort,
Ton mal est si profond qu’il corrompe mon sein.
Ne vois-tu le torrent de mes yeux abimés
Creuser mes joues roses en sillons émaillés,
N’entends-tu mes soupirs tristement alarmés,
Ressens-tu mon besoin d’y aller sommeiller ?
Perçois-tu ma chanson dans mes cordes vocales,
Plaintives, vibrantes, qui gardent son amour,
Un amour à peine éclos, mais déjà épanoui,
Gravé en poème, sublimé pour toujours ?
O regrets meurtriers ! Ma vie est un désert,
Venteux et aride, brulé par le soleil,
Soumis à l’abandon, désolé et amer,
Privé de ses oasis aux couleurs vermeilles.
, Vous saignez mon âme et desséchez mon cœur,
Mes rêves sont obscurs, mes espérances vaines,
Mes convictions mortes, envolées, mes humeurs,
Je pleure en silence au roseau de la peine.
Je pleure en silence au roseau de la peine,
Que puisse renaitre le phœnix de ses cendres,
Survoler les prairies et les vertes plaines
Que puisse renaitre de mon cœur cet amour.
Temps passés et perdus, sans espoir de retour
Desserrez vos étaux, brisez votre carcan,
Mon présent est en vous, lugubre trophée lourd,
Dites-lui mes pensées, lui, cet être manquant,
Qui, dans mon présent vint, comme un doux zéphyr,
Bercer mes feuillages, ressusciter ma rose,
Désaltérer ma soif, dessiner l’avenir,
Chanter ma romance, par ses rimes et sa prose.
Mal du pays, douloureux, relâche ton étreinte,
Sois là, sans m’étouffer, sois l’ami de toujours,
Le confident serein, abreuve-moi d’absinthe,
Et que lui, boive de sa coupe en gage de l’amour.
Nostalgie
Qui es-tu sentiment violent dans ma chair,
Présent dans mes fibres, de jour et de nuit,
Auteur de ravage, le trouble de mes airs,
Le geôlier de ma vie, fauteur de mes ennuis ?
Ton pouvoir destructeur entaille tout mon corps,
Ta pérennité hardie ne connait point de fin,
Ton usure continue me renvoie à mon sort,
Ton mal est si profond qu’il corrompe mon sein.
Ne vois-tu le torrent de mes yeux abimés
Creuser mes joues roses en sillons émaillés,
N’entends-tu mes soupirs tristement alarmés,
Ressens-tu mon besoin d’y aller sommeiller ?
Perçois-tu ma chanson dans mes cordes vocales,
Plaintives, vibrantes, qui gardent son amour,
Un amour à peine éclos, mais déjà épanoui,
Gravé en poème, sublimé pour toujours ?
O regrets meurtriers ! Ma vie est un désert,
Venteux et aride, brulé par le soleil,
Soumis à l’abandon, désolé et amer,
Privé de ses oasis aux couleurs vermeilles.
, Vous saignez mon âme et desséchez mon cœur,
Mes rêves sont obscurs, mes espérances vaines,
Mes convictions mortes, envolées, mes humeurs,
Je pleure en silence au roseau de la peine.
Je pleure en silence au roseau de la peine,
Que puisse renaitre le phœnix de ses cendres,
Survoler les prairies et les vertes plaines
Que puisse renaitre de mon cœur cet amour.
Temps passés et perdus, sans espoir de retour
Desserrez vos étaux, brisez votre carcan,
Mon présent est en vous, lugubre trophée lourd,
Dites-lui mes pensées, lui, cet être manquant,
Qui, dans mon présent vint, comme un doux zéphyr,
Bercer mes feuillages, ressusciter ma rose,
Désaltérer ma soif, dessiner l’avenir,
Chanter ma romance, par ses rimes et sa prose.
Mal du pays, douloureux, relâche ton étreinte,
Sois là, sans m’étouffer, sois l’ami de toujours,
Le confident serein, abreuve-moi d’absinthe,
Et que lui, boive de sa coupe en gage de l’amour.
extr les vagues poétiques