Ma femme
Ton regard lumineux dans ton œil de gazelle,
Esquisse d’acajou, comble de tendresse,
Tableau féerique, divine aquarelle,
Un verger exotique, samba dans ma tristesse
Havre de mes peines, le chantre de ma joie,
Source de mon label, tambour de mon combat,
Gardien de mon cœur toujours amoureux de toi,
Le plus beau faisceau de mes nuits ici-bas
Le pacte de nos amours scellées sous serment
Un cinq août, dans le fief, au pied de la dune,
Echo bien sonore de nos plus beaux moments,
Livre ouvert de nos veillées sous la pleine lune
Sa jalousie vis-à-vis de ces fées nombreuses,
Sa fureur prompte, dieu soit loué, passagère
Comme léger nuage par nuit orageuse
Immense noblesse, tolérance salutaire,
Ma chanson inédite de l’amour ressourcé,
L’évasion de mon âme au lointain firmament,
Rappel à notre vie commune bien pensée,
Pardon de mes péchés, immensément clément,
Tes yeux, un arc-en-ciel au chatoyant couchant,
Enviés par l’ange, jalousées par la femme,
Deux pierres précieuses encensées par mes chants,
Mélodie de nos soirs dans la joie et le calme,
Leur beau lac, clair comme la lune de l’été,
Un cristal où je bois le vin de ton amour
Facile à déborder quand je suis attristé
Ma fragilité, aussi, et ce depuis toujours
Souviens-toi ma chérie de mon amour pour toi,
Immense, sincère, fécond et ressourcé
C’est une légende évoqué chaque fois
Par tes concurrentes depuis lors délaissées.