Aphrodite, Je t’aime, n’en doute pas, n’en doute jamais. C’est autant vrai qu’une vérité révélée à la prospérité ou une question biologique qui régit mon corps. Tu as conquis mon cœur par tes armes subtiles, douces, belles. Tu as su lui prodiguer ses éléments manquants, sa fonction vitale. Par toi, il vit, frémit, tremble. Tu es son horloge qui le fit battre, l’être cher pour qui il craint, l’aimée qui nourrit ses pulsations.
Vois-tu ? Deux amants forment une vie, une cohabitation qui parfois produit des choses qui leur semblent bizarres, car ils ne s’attendent pas à ce qu’elles existent. Car elle sont liées à la psychologie de l’être, comme par exemple, une irritabilité, une colère, une jalousie. Il faut tout simplement savoir les gérer, leur donner moins de la place qu’elles méritent, en un mot les ignorer, les dépasser, se hisser soi-même au-dessus d’elles.
Il m’arrive donc parfois d’être impulsif, maladroit, égoïste peut-être. Mais je ne cesse pas de t’aimer et je ressens aussitôt un regret intense, norme qui pèse de tout son poids de montagne sur ma personne loin d’être imbue d’elle-même, mais fragile et humble. Alors je sens combien je t’aime et combien je t’ai froisse. Je ne cesse de penser à ma bévue jusqu’à la minute où tu me pardonnes. C’est dire que tout ce temps là je souffre terriblement, affreusement, lamentablement. Aussi je m’empresse de te demander pardon et je souhaite aussi que tu y consentes dans l’urgence pour tout le serment qui lie les amants, pour tout l’amour qui vit en nous.
Je sais que tu ne gagneras pas à me faire souffrir longtemps, car tu m’aimes et qui aime pardonne. Faisons de cette incompréhension une expérience dont sage pourrait tirer enseignement et qu’amoureux son culte.