Perle d’Icosium
Elégants palmiers élancés dans le ciel,
De stipe ramifié facile aux ascensions,
A palmes vert vif et drupe au goût de miel,
Témoins silencieux de pieuses processions,
Du saint patron du bourg, émule d’Abraham,
Qui de vision révélée, songea sacrifier
Ses disciples comme le fut l’enfant Ismail,
Les gracia en dernier ressort la paix dans l’âme,
Sanctifia les sept égorgés dont Abou Dakhil.
Sidi Ahmed Ben Youcef, leur maître adoré,
Leur confia donc les secrets de la voie mystique,
Et l’art d’inculquer dans de lointaines contrées,
Le savoir, la foi aux collèges confrériques.
Son autre prosélyte, Sifiya, la sainte,
Fille de famille maraboutique antique,
Vouée à Dieu souffrant le martyre sans plainte,
Etait la perle de l’oasis mirifique.
Verts palmiers, soyez témoins de l’évènement,
Conclu ce vendredi par Canal Algérie,
Promoteur de vos trésors combien charmants,
Par la voie d’artistes au cours du safari,
Munis de caméras, projecteurs et câbles,
D’accessoires primées, déployés sur le site,
Merveilleux rivage, de tout temps admirable,
Encensé par de grands voyageurs avec rite.
La Perle d’Icosium, une fleur épanouie,
Un poème à la vie, la reine des reines,
Une douce cirée que son charme éblouit,
Œuvre dans son art, magistrale et sereine.
D’inspiration artistique originale,
Acquise dans ses splendides fresques d’antan,
Elle élit la scène dans les gorges pales
Du djebel Aissa, au crépuscule chantant.
Le soleil se couchait, mais elle, astre du jour,
Véritable, apparaissait dans ses éclats,
Mystiquement voilé et sans de vains atours,
Dessinait l’aquarelle et greffait de lilas
Mes Marguerite froissées par le temps de l’oubli,
Supplantées dans leur pays d’une œuvre fabulée,
Importée hardiment par des cercles amis
Influents qui sans la lire l’ont pourtant adulée.
Son regard voyageur, abrité dans ses yeux,
à paraitre prochainement