Le Maroc du mensonge, influences européennes II Ahmed Bencherif écrivain

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

          Les influences européennes au Maroc

         Un accord commercial est signé avec le Maroc en 1892 qui consacre la nation la plus favorisée aux dieux parties. Le sultan Moulay Hassan consent une diminution des droits d’entrée et de sortie des produits dont l’augmentation est significative. C’est le début d’une affection longtemps recherchée de part et d’autre. Cependant, des troubles marocaines tentent une incursion en 1897 sur la frontière avec l’Algérie et arrivent à mille-deux cents mètres de lala Maghnia, au motif de poursuivre des rebelles.

        Le siècle se termine sans incidents et s’ouvre sur une autre période compliquée pour la France. Elle se garde d’afficher pleinement ses ambitions d’influence sur le Maroc, afin d’éviter d’éveiller les soupçons de l’Angleterre et de l’Espagne. Elle choisit l’attente comme le chasseur pour s’emparer de sa proie. C’est à ce moment que s’ouvrirent les négociations avec le Maroc, l’Italie, l’Angleterre et l’Espagne.

         Un incident vint servir les ambitions de la France pour entamer les négociations avec le Maroc. le 6 avril 1901, un Français, M Pouzet fut assassiné au cap de l’Eau au Maroc, au nord-ouest d’Oujda. Le Gouvernement demanda aussitôt satisfaction au sultan Moulay Abdelaziz qui ne montre aucune intention de verser l’indemnité demandée. Deux navires français furent envoyés à Tanger pour remettre le sultan du Maroc à la raison. La démonstration de force navale amena le sultan Abdelaziz à de meilleurs sentiments. Il dépêcha une mission à Paris, sous la houlette de son ministre des Affaires Etrangères, Abdelkrim Ben Slimane. Le représentant du sultan Abdelaziz signa avec M Delcassé le protocole du 20 juillet 1901. Il avait été décidé de modifier le traité de 1845 à propos de la délimitation de la frontière algéro-marocaine. Les limites étaient fluides à partir du point de l’oued Adjeroud où il devient l’oued Guir. Le traité en question n’avait pas fait de répartition ni des tribus ni des ksour. Or, certaines tribus se considéraient indépendantes et il devenait urgent de les placer sous l’autorité de l’un des deux pays. Le protocole créa  une commission de seize membres de même parité. Dans la région de Figuig et d’Oujda, deux commissaires seraient désignés pour prendre les mesures de police à prendre à la frontière.

           Enfin, la commission devait obtenir la soumission des deux tribus Ouled Djerir et Doui Menai, situées sur la jonction de l’oued Guir et de Zousfana, qui inquiétaient les convois militaires français notamment à la bataille d’El Moungar en juillet 1900. Les deux chefs de mission étaient du côté français, le général Cauchemez et du côté marocain si Mohamed El Guebbas. La commission commença ses travaux en 1902, mais elle se heurta à de grandes difficultés. Les ksour et les tribus l’accueillirent avec des menaces et refusèrent carrément de se soumettre à l’une ou l’autre autorité. La commission se replia au mois de mars. Le général Cauchemez et Mohamed El Guebbas rentrèrent à Alger en avril. Ils signèrent l’accord du 20 juillet pour compléter le traité de 1845 et d’affirmer la bonne entente entre les deux gouvernements.

          Le traité du 20 juillet 1902 signifiait l’abandon de la délimitation frontalière promise au protocole de 1901 et la fin de l’existence de ladite commission. Il spécifiait des mesures d’ordre et de sécurité.

 L’article premier précise que la France appuie le Maroc pour consolider son autorité sur les tribus installées depuis l’Oued Kiss jusqu’à Figuig.

L’article 2 prévoit des postes de douanes le long de la frontière.

L’article 3 autorise la création de marchés mixtes à Ras El Ain, Beni-Ounif, Kenadza.    

Les articles 4 et 5 stipulent une ligne douanière jusqu’à Teniet Essaci

Les articles 6 et 7 prévoient la création de postes de garde le long de la frontière.      

Signalons toutefois que ces territoires étaient le théâtre de violents combats d’indépendance depuis l’année 1881 à l’avènement du cheikh Bouamama, le héros du Sud-oranais et le résistant infatigable. Il était chef d’une modeste zaouia à Moghrar Tahtani. Cependant, il descendait de la tribu illustre des Ouled sidi Cheikh. Il fut exhorté par ces tribus pour lever l’étendard de la lutte pour défendre leur indépendance. Son combat dura vingt-cinq ans. Trahi par la maladie et la  vieillesse, il cessa le combat peu de temps avant sa mort. Nous ferons un article consacré à sa lutte, hors de la série ‘ le Maroc du Mensonge’ pour éviter les digressions longues.

  Ce nouveau traité de 1902 ne répondit pas aux attentes des deux parties. En effet, l’empereur Guillaume II fit une visite à Tanger et se déclara l’ami, le défenseur et le seul allié du sultan. Donc, il restait encore du chemin pour triompher de ses compétiteurs et se placer en unique protecteur du sultan Abdelaziz.  

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