au crépuscule de ma vie; ahmed bencherif

Pour co

                            Au crépuscule de ma vie

 

 

 

 

 

           O Ciel ! Déjà le crépuscule de ma vie.

           Combien de jours et combien d’années déroulés,

           Tel un livre inachevé non sans peine écrit   

           Dans la fougue et les ardeurs accumulées

           De mon cœur battant en quête de passions,

           De mes sens frémissants à la volupté,    

           De ma bourse ouverte à mes prédilections

           A puiser aux feuilles de ma frivolité.

 

           C’était hier : la vie me souriait grassement

           Et vers elle, je me propulsais sans tomber,

           Battant mes ailes dans le vaste firmament,   

           Parcourant des terres en grandes joies comblées.

 

 

           C’était hier : la vie m’enivrait de plaisirs,

           Prolongeait indéfiniment ma fleur de l’age,

           M’assurait les amours, comblait tous mes désirs, 

           Ceux d’un courtisan toujours à la page.

 

          Comme l’oiseau, j’étais aérien inlassable

          Comme le papillon je butinais les fleurs,

          Séducteur des cirées, sylphides agréables,

          Semant par tous les champs l’immense bonheur.

 

          Toujours prince galant le sourire aux lèvres,

          Diseur de mots en or aux blondes et brunes,

          Mais amant sulfureux qui point ne se sèvre

          Savourant leurs pommes et leurs belles prunes.

 

          Du champagne coulant à flot, mais point d’opium,   

          Le buvant dans les coupes de cristal limpide,

          Aux bals dansants de mes loisirs sans décorum,       

          Jamais ivre jamais violent et toujours lucide.

extrait les odes de l'amour

 

 

 

 

 

 

 

 

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