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l'émir Abdelkader, Ahmed Bencherif

              L’officier d’ordonnance M. Desforges prend la fuite et rentre à Oran informé le général Desmichels du désastre qui avait frappé sa colonne expéditionnaire. Point nécessaire de dire son désarroi et son abattement ! Aussitôt, il rassembla les troupes de la garnison pour se porter au secours de leurs camarades qui purent être sauvés à temps anéantissement. Ce qui resta de la colonne rentra à Oran dans les conditions, des plus pénibles.

             Dans l’ardeur de sa victoire, Abdelkader reprend la route de Mostaganem pour continuer à maintenir le siège et à s’en emparer. Abdelkader ne dispose pas d’artillerie de siège dans son armée encore en formation, laquelle est composée exclusivement d’infanterie et de cavalerie. Les fantassins avaient pris possession des faubourgs et attaquent l’un des forts situés près de la mer. Un brick français les pilonnait sans cesse. Les Arabes se déshabillent et nagent en direction du navire, leurs fusils au-dessus de leur tète. Ils tentent d’aborder, mais ils sont repoussés. De son coté, Abdelkader avait creusé une galerie de mine sous le pied des murailles et des explosifs éventrèrent une brèche prise d’assaut par des moudjahidine qui sont repoussés en désordre par un feu nourri des soldats massés à droite et à gauche des murailles. Abdelkader dont les ressources ne lui permettent pas de libérer la ville sut lever le siège et regagner Mascara.

                Le 6 aout 1833, le général Desmichels opère une razzia contre la tribu des Zmélas et enlève femmes et enfants.il négocie la libération des otages sous condition que la tribu n’obéisse plus à Abdelkader et vienne s’établir à Messerguin et à Oran. D’un autre coté la tribu des Douairs ancien makhzen turc continue de ravitailler la garnison d’Oran. Ce fut un coup terrible pour l’émir. Il décide de leur dépêcher des marabouts influents qui les convainquent de renoncer à tout lien avec les français. Les Zmélas quittent Messereguin et les Douairs cessent toute activité commerciale avec les français.

              Le général demande à l’émir le 30 octobre, au nom de l’humanité, la  libération des prisonniers français qui escortaient Kaddour Tubben, chef de tribu des Bordjia.  Abdelkader décline cette sollicitation et lui adresse un défi avec une grandeur d’esprit certaine :

            « Quand vous sortirez à deux ou trois jours d’Oran, j’espère que nous nous verrons et l’on saura enfin qui de nous doit rester le maitre du pays ».      J. Pichon

            Le général relève le défi et sort le 2 décembre à 6 heures du soir, la tète de 2000 fantassins, 400 chasseurs (cavaliers), 100 sapeurs, 2 pièces d’artillerie. Il tombe sur la tribu des Zmélas. De violents combats les opposent. La colonne française parvient à tuer un bon nombre d’Arabes, d’enlever des femmes, de faire des prisonniers. La troupe française rentre à Oran glorieuse de sa razzia qui avait emporté des vivres dont la garnison manquait cruellement. Car, elle était ravitaillée seulement par la mer. Par voie terrestre, elle ne recevait aucun ravitaillement par risque de tomber sur les moudjahidine. Le général était dans une situation critique pour assurer la survie de ses hommes. Il avait deux alternatives, l’une aussi grave que l’autre : voir mourir de faim ses hommes ou s’embarquer pour la France.  Il réitère sa demande de libération des prisonniers à l’émir et lui propose une négociation de la paix.          

              L’officier d’ordonnance M. Desforges prend la fuite et rentre à Oran informé le général Desmichels du désastre qui avait frappé sa colonne expéditionnaire. Point nécessaire de dire son désarroi et son abattement ! Aussitôt, il rassembla les troupes de la garnison pour se porter au secours de leurs camarades qui purent être sauvés à temps anéantissement. Ce qui resta de la colonne rentra à Oran dans les conditions, des plus pénibles.

             Dans l’ardeur de sa victoire, Abdelkader reprend la route de Mostaganem pour continuer à maintenir le siège et à s’en emparer. Abdelkader ne dispose pas d’artillerie de siège dans son armée encore en formation, laquelle est composée exclusivement d’infanterie et de cavalerie. Les fantassins avaient pris possession des faubourgs et attaquent l’un des forts situés près de la mer. Un brick français les pilonnait sans cesse. Les Arabes se déshabillent et nagent en direction du navire, leurs fusils au-dessus de leur tète. Ils tentent d’aborder, mais ils sont repoussés. De son coté, Abdelkader avait creusé une galerie de mine sous le pied des murailles et des explosifs éventrèrent une brèche prise d’assaut par des moudjahidine qui sont repoussés en désordre par un feu nourri des soldats massés à droite et à gauche des murailles. Abdelkader dont les ressources ne lui permettent pas de libérer la ville sut lever le siège et regagner Mascara.

                Le 6 aout 1833, le général Desmichels opère une razzia contre la tribu des Zmélas et enlève femmes et enfants.il négocie la libération des otages sous condition que la tribu n’obéisse plus à Abdelkader et vienne s’établir à Messerguin et à Oran. D’un autre coté la tribu des Douairs ancien makhzen turc continue de ravitailler la garnison d’Oran. Ce fut un coup terrible pour l’émir. Il décide de leur dépêcher des marabouts influents qui les convainquent de renoncer à tout lien avec les français. Les Zmélas quittent Messereguin et les Douairs cessent toute activité commerciale avec les français.

              Le général demande à l’émir le 30 octobre, au nom de l’humanité, la  libération des prisonniers français qui escortaient Kaddour Tubben, chef de tribu des Bordjia.  Abdelkader décline cette sollicitation et lui adresse un défi avec une grandeur d’esprit certaine :

            « Quand vous sortirez à deux ou trois jours d’Oran, j’espère que nous nous verrons et l’on saura enfin qui de nous doit rester le maitre du pays ».      J. Pichon

            Le général relève le défi et sort le 2 décembre à 6 heures du soir, la tète de 2000 fantassins, 400 chasseurs (cavaliers), 100 sapeurs, 2 pièces d’artillerie. Il tombe sur la tribu des Zmélas. De violents combats les opposent. La colonne française parvient à tuer un bon nombre d’Arabes, d’enlever des femmes, de faire des prisonniers. La troupe française rentre à Oran glorieuse de sa razzia qui avait emporté des vivres dont la garnison manquait cruellement. Car, elle était ravitaillée seulement par la mer. Par voie terrestre, elle ne recevait aucun ravitaillement par risque de tomber sur les moudjahidine. Le général était dans une situation critique pour assurer la survie de ses hommes. Il avait deux alternatives, l’une aussi grave que l’autre : voir mourir de faim ses hommes ou s’embarquer pour la France.  Il réitère sa demande de libération des prisonniers à l’émir et lui propose une négociation de la paix.          

              L’officier d’ordonnance M. Desforges prend la fuite et rentre à Oran informé le général Desmichels du désastre qui avait frappé sa colonne expéditionnaire. Point nécessaire de dire son désarroi et son abattement ! Aussitôt, il rassembla les troupes de la garnison pour se porter au secours de leurs camarades qui purent être sauvés à temps anéantissement. Ce qui resta de la colonne rentra à Oran dans les conditions, des plus pénibles.

             Dans l’ardeur de sa victoire, Abdelkader reprend la route de Mostaganem pour continuer à maintenir le siège et à s’en emparer. Abdelkader ne dispose pas d’artillerie de siège dans son armée encore en formation, laquelle est composée exclusivement d’infanterie et de cavalerie. Les fantassins avaient pris possession des faubourgs et attaquent l’un des forts situés près de la mer. Un brick français les pilonnait sans cesse. Les Arabes se déshabillent et nagent en direction du navire, leurs fusils au-dessus de leur tète. Ils tentent d’aborder, mais ils sont repoussés. De son coté, Abdelkader avait creusé une galerie de mine sous le pied des murailles et des explosifs éventrèrent une brèche prise d’assaut par des moudjahidine qui sont repoussés en désordre par un feu nourri des soldats massés à droite et à gauche des murailles. Abdelkader dont les ressources ne lui permettent pas de libérer la ville sut lever le siège et regagner Mascara.

                Le 6 aout 1833, le général Desmichels opère une razzia contre la tribu des Zmélas et enlève femmes et enfants.il négocie la libération des otages sous condition que la tribu n’obéisse plus à Abdelkader et vienne s’établir à Messerguin et à Oran. D’un autre coté la tribu des Douairs ancien makhzen turc continue de ravitailler la garnison d’Oran. Ce fut un coup terrible pour l’émir. Il décide de leur dépêcher des marabouts influents qui les convainquent de renoncer à tout lien avec les français. Les Zmélas quittent Messereguin et les Douairs cessent toute activité commerciale avec les français.

              Le général demande à l’émir le 30 octobre, au nom de l’humanité, la  libération des prisonniers français qui escortaient Kaddour Tubben, chef de tribu des Bordjia.  Abdelkader décline cette sollicitation et lui adresse un défi avec une grandeur d’esprit certaine :

            « Quand vous sortirez à deux ou trois jours d’Oran, j’espère que nous nous verrons et l’on saura enfin qui de nous doit rester le maitre du pays ».      J. Pichon

            Le général relève le défi et sort le 2 décembre à 6 heures du soir, la tète de 2000 fantassins, 400 chasseurs (cavaliers), 100 sapeurs, 2 pièces d’artillerie. Il tombe sur la tribu des Zmélas. De violents combats les opposent. La colonne française parvient à tuer un bon nombre d’Arabes, d’enlever des femmes, de faire des prisonniers. La troupe française rentre à Oran glorieuse de sa razzia qui avait emporté des vivres dont la garnison manquait cruellement. Car, elle était ravitaillée seulement par la mer. Par voie terrestre, elle ne recevait aucun ravitaillement par risque de tomber sur les moudjahidine. Le général était dans une situation critique pour assurer la survie de ses hommes. Il avait deux alternatives, l’une aussi grave que l’autre : voir mourir de faim ses hommes ou s’embarquer pour la France.  Il réitère sa demande de libération des prisonniers à l’émir et lui propose une négociation de la paix.          

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