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candidat malheureux Apw ,Ahmed Bencherif

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

         Cabinet Alger 

                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

         Cabinet Alger 

                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

         Cabinet Alger 

                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

         Cabinet Alger 

                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

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                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

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                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

                                            République Algérienne démocratique populaire

      Ahmed Bencherif

      Ecrivain chercheur        

      Tel : 0659451368

      Email : haida.bencherif@yahoo.fr       

      Site : http://bencherif.unblog.fr     

      Adresse : Boite postale 9 Naama             

     

                                                                       A

                                                Monsieur le Président de la République

                                                        Direction du Cabinet Alger

                                                                Mémorandum

                         A l’heure où Monsieur le Président de la République procède dans sa politique globale d’actions pour apporter les remèdes au cas par cas, des acteurs agissant dans la sphère politique opèrent à contre courant involontairement ou sciemment, encore dépendant des anciennes traditions qui ont été à l’origine du recul de notre Nation dans tous les domaines de la vie socio-économique, politique et diplomatique et stratégique. Et sur ces multiples registres, nous assistons à un retour significatif de notre Etat sur la scène international en acteur agissant.    

                        Ces pratiques sont connues, Monsieur le Président. Cependant, nous étions convaincus qu’après deux ans de protestations populaires ( le Hirak) dont je suis un acteur agissant, nous étions convaincus qu’elles disparaitraient de notre société ou elles connaitraient un immense recul pour s’anéantir en très peu de temps. Hélas, elles sont encore puissantes et très nocives. En effet, ces traditions viennent de me porter un coup fatal à une nouvelle carrière politique pour laquelle j’ai été encouragé par les différentes lois  modificatives constitutionnelles, électorales que vous avez promulguées et aussi les multiples mesures que vous aviez initiées pour permettre à notre Etat de revenir à la rigueur de gestion, à notre jeunesse de réaliser ses ambitions.

                   Après une riche carrière littéraire dont je suis comblé, j’ai ambitionné dans la foulée de cette nouvelle dynamique que vous avez insufflée à notre Société de me présenter aux élections de l’assemblée populaire de Wilaya de Naama sur la Liste du Front de libération nationale. Mon dossier a été déposé, validé et sélectionné au double niveau de la Kasma et de la Mouhafadha, néanmoins rejeté par les instances centrales de sélection du Parti, dit-on, pour un motif qui trouble les consciences.

                 La décision de mon exclusion de la liste de candidature de l’assemblée populaire de Wilaya m’a été notifiée verbalement par Monsieur le Mouhafedh du FLN. Elle est justifiée par le fait que je n’appartiens pas biologiquement à la commune de Naama, alors que j’y réside depuis vingt-sept ans dans la ville de Naama dont je suis un électeur. Cette thèse est validée malheureusement par Monsieur Hadi Mohamed, membre du Comité Central et membre de la Mouhafadha. Cette mesure raciale est encore plus grave. Car, elle touche des centaines de cadres, venus d’autres villes du pays, qui résident depuis trente ans ou plus. Sont-ils alors des coopérants techniques ou des citoyens à part entière et qu’ils peuvent se présenter comme candidats aux assemblées élues loc ales ou législatives.         

                 L’autre raison concomitante est que je ne peux pas me présenter aux élections à Ain-Sefra pour le fait que je n’y réside pas, alors que je suis son fils biologique. Monsieur Zeghdane Mohamed, membre du Comité central et membre de la Mouhafadha, a opposé son veto à ma probable candidature à Ain-Sefra. 

               Permettez-moi, Monsieur le Président, d’analyser cette fin-de-non-recevoir afin de mieux vous présenter le dommage que je subis. Ces instances ont tout simplement occulté la loi qui ouvre droit à la résidence permettant la suppression et au rattachement des noms et prénom du citoyen sur les lites électorales. Cette éviction de la liste de candidature est d’une portée très grave, car elle est de nature  raciale. Oui très grave. Car elle touche l’un des fondements de notre Constitution qui bannit le racisme et que toutes les lois du monde proscrivent, car il porte atteinte aux droits humains. Elle me dépouille de mon statut de citoyen algérien et me classe dans la catégorie des apatrides, ma nationalité algérienne juridique ne m’ayant pas prémuni contre cet abus d’autorité et cette aberration raciale. Se peut-il que des hommes politiques, qui se disent des politiques, pratiquent en toute impunité la discrimination raciale entre les citoyens de la même Nation et ne possèdent pas suffisamment de discernement pour faire de bons choix pour les candidatures pour mieux servir l’intérêt de la collectivité ?       

               Le refus de ma candidature par les instances du Parti d’Ain-Sefra sur leur liste constitue l’arche qui cache la forêt. En effet, j’appartiens à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil, une minorité qui n’a jamais eu la chance d’être représentée, dans l’Algérie indépendante, aux assemblées élues locales ou législatives, depuis la création des premières en 1967 et depuis l’érection des secondes en 1977. Cette exclusion n’est pas propre à l’entité sociologique du ksar de Sidi Boutkhil. En effet, elle frappe toutes les minorités de notre pays qui sont dans la grande majorité des ksour berbères. Il est certain que le législateur, qui raisonnait dans la philosophie démocratique, avait priorisé la règle du jeu démocratique de la majorité et de la minorité. Cependant, s’il avait pris soin de faire une étude démographique sur nos ksour disséminés à travers tout le territoire national, il aurait évalué cette importante masse démographique exclue sans volonté politique. Selon nos estimations approximatives, elle dépasserait deux millions d’âmes, donc voilà une moins-value certaine pour le développement de notre Nation.      

               Les deux cas de figure sont blâmables et n’honorent pas notre Etat qui lutte pour éradiquer les discriminations de tous genres. Aussi, il est impérieux de réparer ces torts pour chaque cas d’espèce. Les pouvoirs publics sont requis d’interdire cette pratique extralégale de discrimination raciale. D’autre part, le législateur est interpellé pour modifier la loi électorale et prévoir un pourcentage de représentativité pour ces minorités dont les ressentiments ne font qu’accroitre et les blessures ne font que s’approfondir.     

             Ce préjudice est tellement sévère et handicapant que ses auteurs doivent en subir les sanctions de Droit qui s’appliquent en la matière par les instances compétentes et dans cette optique, j’accuse les sieurs Hadi Mohamed et Zeghdane Mohamed, tous deux membres du Comité central et de la Mouhafadha du FLN. J’accuse, sans haine aucune, leur manière de servir qui est préjudiciable à la Nation, laquelle se retrouve piégée entre des cadres de parti dont l’indigence culturelle et intellectuelle est manifeste.       

                       Au terme de ce mémorandum, J’ai l’insigne honneur et l’immense plaisir de vous apprendre que Je me fais une fierté d’être un écrivain nationaliste qui a décortiqué le colonialisme dans ses œuvres. En effet, mon roman historique en deux tomes Margueritte en est le révélateur. Il a donné jour à un ouvrage académique ‘le procès des insurgés de Margueritte cour d’assises de Montpelier 1902-1903’, édité par l’Harmattan en France en 2021, et qui est entré dans la recherche scientifique dans les laboratoires d’histoire des universités de Tlemcen, de Cambridge en Grande Bretagne, de Virginie aux états unis d’Amérique.   

   

Copie à Monsieur

Le Ministre de la Justice  

         Cabinet Alger 

                                                                                                Naama le 09/10/2021

                                                                                                Bencherif Ahmed écrivain chercheur

                                                                                                   Président de la section locale

                                                                                                   Union des écrivains algériens         

                                                                                                                                                                            

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