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Gouvernement Ahmed Bencherif

La rigueur et probité qui étaient les miennes

    Me faisaient barrières à toute promotion

    Pour grimper l’échelle et assumer les rennes

    De commandement, remplir de hautes missions.

    J’attendis des années le sourire du sort,

    Dans l’espoir qu’un commis de l’Etat investi

    De souveraineté, de haut rang puisse alors 

    Me confier ce poste dont j’avais les outils.

    Mon dossier me plaidait comme un bâtonnier,

    Sur le plan compétence et sur la moralité

    Attestées et sans que puisse les renier

    Un habile enquêteur connu et redouté.

 

    Passa l’an dans l’espoir, puis d’autres sans espoir,

    Sans jamais recevoir l’avis de nomination

    D’agent de la nation, récompense notoire

    De mes valeurs partout tenues en adulation,

    Partout ailleurs  à l’échelle planétaire sauf chez moi,

    Dans mon grand pays où de petits hommes corrompus

    Jusqu’à l’âme écrasent  de leurs pieds notre droit,

    Gèrent la société comme leur propre du,

    Ecartent les agents aptes et vertueux

    Pour faire entendre leurs ordres, prétendus

    Louables pour servir la nation au mieux.

 

    Ils sont là, ils étaient là, ils seront là aussi ;

    Ils se souviennent de notre jeune Etat,

    Ils l’ont blessé, brisé en plusieurs organes,

    Ils le mettent en brancard, le portent à trépas,

    Ils l’ont dépouillé à fond de sa grande manne.

    Ils se paient nos têtes, achètent le silence,

    Vont en campagne de l’intox très savant,

    Mûrement réfléchie avec trop de brillance, 

    Menée à bras de fer et toujours à l’avant.

 

    Qui se dit engagé est vite éliminé. 

    Ils lui cherchent des poux sur toute la tête  

    Et quand ils n’en trouvent pas pour le condamner,

    Ils en ramènent d’ailleurs et ils l’infectent.

    Alors, ils l’encadrent pour se taire à jamais, 

    En  l’affligeant d’un timbre mensonger habile

    De manipulation de tiers ou de débile

    Vomi par la masse et partout déclamé.

    Mes patrons successifs ne furent que véreux,

    Aptes à s’enrichir, très aptes à construire                   

    De somptueuses villas dont l’éclat ne cesse de luire,

    En trophées importés par des moyens douteux,

    De pays voisins et proches sur fonds du Trésor,

    Savamment détournés en brouillant les pistes,

    En camouflant l’achat d’articles sur listes

    Qui servent leurs appétits encore et encore. 

               

    Ils prolongeaient les vœux de leurs propres patrons,

    Leurs éducateurs futés en basse magouille,

    Qui prenaient leur quota en pressant le citron

    Sans penser un instant à probable fouille.

                    

    Eux tous faisaient pacte avec le diable

    Pour sucer et pomper la nation torturée

    Par des fous à lier, cupides insatiables,

    Fiers de leurs actes, de sang froid, perpétrés.  

              

    Ils ne craignaient pas de se faire prendre

    La main dans le sac, dans le flagrant délit. 

    L’outil de contrôle faisait défaut sans feindre,

    Depuis des décades, bien tombé dans l’oubli.

    Quand la masse jase, L’enquêteur dépêché

    Au prix de grandes tergiversations

    Par le veule décideur vient sans vouloir chercher                 

    La dilapidation des biens en augmentation,

    Mais il est mis aux frais dans le luxe honteux 

    Reçoit mille cadeaux, se rassasie en mets

    Succulents et exquis, d’arome mielleux

    Consume son plaisir, fume le calumet

La rigueur et probité qui étaient les miennes

    Me faisaient barrières à toute promotion

    Pour grimper l’échelle et assumer les rennes

    De commandement, remplir de hautes missions.

    J’attendis des années le sourire du sort,

    Dans l’espoir qu’un commis de l’Etat investi

    De souveraineté, de haut rang puisse alors 

    Me confier ce poste dont j’avais les outils.

    Mon dossier me plaidait comme un bâtonnier,

    Sur le plan compétence et sur la moralité

    Attestées et sans que puisse les renier

    Un habile enquêteur connu et redouté.

 

    Passa l’an dans l’espoir, puis d’autres sans espoir,

    Sans jamais recevoir l’avis de nomination

    D’agent de la nation, récompense notoire

    De mes valeurs partout tenues en adulation,

    Partout ailleurs  à l’échelle planétaire sauf chez moi,

    Dans mon grand pays où de petits hommes corrompus

    Jusqu’à l’âme écrasent  de leurs pieds notre droit,

    Gèrent la société comme leur propre du,

    Ecartent les agents aptes et vertueux

    Pour faire entendre leurs ordres, prétendus

    Louables pour servir la nation au mieux.

 

    Ils sont là, ils étaient là, ils seront là aussi ;

    Ils se souviennent de notre jeune Etat,

    Ils l’ont blessé, brisé en plusieurs organes,

    Ils le mettent en brancard, le portent à trépas,

    Ils l’ont dépouillé à fond de sa grande manne.

    Ils se paient nos têtes, achètent le silence,

    Vont en campagne de l’intox très savant,

    Mûrement réfléchie avec trop de brillance, 

    Menée à bras de fer et toujours à l’avant.

 

    Qui se dit engagé est vite éliminé. 

    Ils lui cherchent des poux sur toute la tête  

    Et quand ils n’en trouvent pas pour le condamner,

    Ils en ramènent d’ailleurs et ils l’infectent.

    Alors, ils l’encadrent pour se taire à jamais, 

    En  l’affligeant d’un timbre mensonger habile

    De manipulation de tiers ou de débile

    Vomi par la masse et partout déclamé.

    Mes patrons successifs ne furent que véreux,

    Aptes à s’enrichir, très aptes à construire                   

    De somptueuses villas dont l’éclat ne cesse de luire,

    En trophées importés par des moyens douteux,

    De pays voisins et proches sur fonds du Trésor,

    Savamment détournés en brouillant les pistes,

    En camouflant l’achat d’articles sur listes

    Qui servent leurs appétits encore et encore. 

               

    Ils prolongeaient les vœux de leurs propres patrons,

    Leurs éducateurs futés en basse magouille,

    Qui prenaient leur quota en pressant le citron

    Sans penser un instant à probable fouille.

                    

    Eux tous faisaient pacte avec le diable

    Pour sucer et pomper la nation torturée

    Par des fous à lier, cupides insatiables,

    Fiers de leurs actes, de sang froid, perpétrés.  

              

    Ils ne craignaient pas de se faire prendre

    La main dans le sac, dans le flagrant délit. 

    L’outil de contrôle faisait défaut sans feindre,

    Depuis des décades, bien tombé dans l’oubli.

    Quand la masse jase, L’enquêteur dépêché

    Au prix de grandes tergiversations

    Par le veule décideur vient sans vouloir chercher                 

    La dilapidation des biens en augmentation,

    Mais il est mis aux frais dans le luxe honteux 

    Reçoit mille cadeaux, se rassasie en mets

    Succulents et exquis, d’arome mielleux

    Consume son plaisir, fume le calumet

extr l'Odyssée Edlivre Paris 

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